onze.

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Her own story. N.
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Pendant une courte minute mon souffle s'était coupé.

Je ne parvenais pas à respirer correctement.

Non pas parce que l'on m'étrangle ou quoi, plutôt parce que je suis en panique.

Ça ne m'était encore jamais arrivé. En tout cas pas de cette manière.

J'ai réussi à reprendre mon souffle progressivement mais je ne parvenais à faire aucun mouvement.

Mon corps était comme paralysé.

La seule chose que je sentais bouger sur mon corps est l'arme que cette personne s'amuse à balader sur la totalité de mon dos.

Ses mouvements me procurent des frissons.

Le silence régnait toujours dans la pièce.

Et mon regard ne croise plus celui d'Hayden.

Je ne vois que ses bras. Je ne sais pas quelle tête il fait, ni quelle tête fait la personne derrière moi.

Pourtant j'aurais aimé le savoir.

Mais je n'ai ni le courage de relever les yeux, ni même le courage de me tourner face à celui où celle qui tient l'arme.

Le silence est pesant et l'atmosphère est lourde.

Le seul son que l'on entend est celui de la clim.

Elle est pourtant silencieuse mais nous sommes d'autant plus silencieux qu'elle alors on ne peut que l'entendre gronder dans la pièce.

La personne derrière moi s'est finalement décidée à briser le silence qui résonnait dans la pièce en ricanant dans mon cou.

Alors j'ai vu Hayden légèrement se redresser.

Et elle a ri davantage.

... - C'est donc ce corps que tu t'amusais à tripoter.

Hayden n'a rien répondu. Je l'ai seulement entendu tchiper d'agacement.

C'est une voix d'homme.

... - Sa peau est lisse, ses courbes sont bien faites et encore. Dommage que ce soit la seule chose sur laquelle je peux avoir une vue.

«Forteresse de l'absurde»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant