Précisions sur un personnage...

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Par rapport au résumé de l'intrigue qui était censée se passer dans les tomes 2 et 3...

Il se peut que j'aie oublié de mentionner un personnage un peu important et inutile à la fois.

Vous vous souvenez de ce passage ?


"Fyùnir s'étira nonchalamment, ses griffes retournant la terre en monts brunâtres avant qu'il ne se redresse légèrement.

— Maintenant que le Destin a parlé, discutons. Relenda a trouvé une clé, mais pas de porte ; fort dommage. Une âme enflammée oscille, tombera-t-elle ? Tout ce qui se joue de ce côté est éphémère, mais détermine l'envers. Qui sait, peut-être Primordia se rebellera-t-elle enfin.

— Une clé ? demanda Sýniel avant qu'Eklyós n'ait pu l'en empêcher. Quelle clé ?

— Pas une clé, une clé. Allons jeune homme, souvenez-vous donc ! Vous l'avez vue une fois, je pense.

Cynthia ne savait pas si elle devait être rassurée de savoir que Sýniel était aussi perdu qu'eux dans les paroles sibyllines du vieux dragon.

— Le devoir m'appelle, soupira Fyùnir. Nous nous reverrons.

Avec une poussée qui arracha quelques arbres, il s'élança dans les airs en tourbillonnant. Quand il eut disparu, un arc-en-ciel persista dans le ciel.

— Toujours aussi clair à ce que je vois, ricana Halteko. Bah alors Sýniel, on se souvient plus de la clé ?

— Ferme la, grommela le Chasseur. Je ne vois pas du tout ce qu'il veut dire par là. Quelle clé, bon sang ?

— On verra bien, trancha Eklyós. En attendant, ce qui m'intrigue le plus est de savoir ce que vous lui avez demandé de garder."


Eh bien en fait, ce n'est pas une clé que Relenda a trouvée. C'est Ünklay.

(Jeu de mot pourri, je sais. Mais avec ce nom que je lui ai donné, c'était trop tentant.)

Et il était censé apparaître dans un passage au début de la deuxième partie du tome 2 (un chapitre que j'avais commencé mais jamais fini) : 


***

— Esprit, qui est la Mort ?

La Mort. Pourquoi cette question ?

— Quand le Temps s'est arrêté, pendant un instant je l'ai vue.

Vraiment ?

— Oui. Elle était belle, tellement belle !

Belle peut-être, mais à quoi bon ? Fourbe, elle attrape ses victimes par derrière, son capuchon vissé sur les yeux et ses ombres trépignant à ses pieds.

— Ah.

Ne l'approche plus.

— Oui. Promis.

Tu es moi, et je ne l'aime pas.

— Je suis toi, et je ne l'aime pas non plus.


C'était faux, iel l'aimait, beaucoup même. Son sourire et ses yeux couleur de l'Univers, ses mèches soyeuses et son rire espiègle.

La Vie aime la Mort.

Quelle tragédie.


— Hé.

— Mh ?

J'ai trouvé la porte...Where stories live. Discover now