CHAP16: Une si longue nuit

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Je préfère vous prévenir déjà que les choses ne se passeront peut-être pas comme vous voulez. Certains seront peut être déçus.

Les gentils ne gagnent pas toujours et les méchants ne sont pas les perdants tout le temps.

Préparation psychologique pour vous.

Bonne lecture

Merci d'avance pour vos commentaires ♥️♥️♥️♥️



OMAR

On est assis dans le jardin. Aita joue distraitement avec les mèches de ses cheveux en fixant au loin. Elle ne m'a toujours pas expliqué les raisons de sa présence ici.

Je coupe quelques herbes et les lui lance sur la tête pour l'a faire réagir. Elle m'incendie du regard en fronçant les sourcils. Je me rapproche alors d'elle et lui caresse les épaules d'un air détaché pour l'encourager.

- Quand je ferme les yeux, je rêve d'une femme. Belle et triste. Elle me donne le seins et ce n'est pas ma vrai mère. Pourtant je sens qu'elle m'aime. Sa vision est à la fois bouleversante et apaisante. Je n'arrive pas à me l'expliquer.

Cette déclaration n'attendait pas de réponse. Elle s'ouvre à moi et je n'ai pas envie de l'a brusquer

Elle remonte ses pieds sur elle et pose sa tête sur ses genoux.

- Omar je ne sais plus où j'en suis. Ma vie est tellement compliquée. Je me débat entre mes envies et mon devoir. Tout est chamboulé actuellement.

- Tu veux dire que tu commences à réaliser que ta vie ne te convient pas finalement et que tu mérites mieux

Elle tourne sa tête vers moi mais ne me dément pas.

- Permet moi d'être direct et de me mêler de choses qui ne me regardent pas. Bath, je ne l'ai  côtoyé que quelques minutes et ma première remarque a été: qu'est ce qu'elle fou avec ce type?

- C'est compliqué.

- Les choses n'ont que l'importance qu'on leur donne.

Lui dis je. Elle se mit debout et shoota sur une pierre.

- Si jamais je le quitte je me retrouverai seule.

Souffla t'elle.

- Non tu ne seras pas seule et quand bien même ce serait le cas, je ne veux pas jouer au vieux protocolaires en utilisant ce dicton ringard mais mieux vaut être seule que mal accompagnée.

- Quel vie de merde!

Souffla t'elle en tirant sur ses cheveux. Je me lève à mon tour. Il n'y avait absolument aucun bruit autour de nous. Les lampes de jardin éclairaient faiblement les fleurs choyées amoureusement par Aida.

- Tu ferais bien de rentrer avant qu'ils ne se rendent compte de ton absence.

Lui dis je finalement

- Non je préfère rester ici.

Répondit elle en s'accrochant à moi. Ses mains m'enlaçant et sa tête posée sur ma poitrine.

- Tu me serres trop fort Aita.

- M'en fou

- Tu as quel âge?

Ne puis je m'empêcher de rire aux éclats. Elle leva la tête vers moi et me fit un petit sourire. Je lui pince le nez.

- Aita ton oncle t'enferme chez toi. Il fait en sorte que tu n'ai pas d'autre contact que lui et son fils. Il t'interdit d'avoir des amis, de sortir, de t'amuser. Tu es dans un tunnel où au bout il n'y a qu'eux deux. Je ne veux pas semer la discorde entre vous mais il te manipule. Il t'isole pour que tu sois entièrement dépendante de lui émotionnellement, Il te tient en laisse et te fait croire que sans lui tu n'es rien. C'est faux, complètement faux. Prends ta décision Aita mais ne perds pas de vue le fait que tu as le choix. Tu as le choix de rester ou de partir. Ta vie t'appartient à toi pas à eux. Maintenant tu ferai bien de rentrer avant qu'on ne m'accuse d'un autre kidnapping.

🩸 La dette de sang 🩸 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant