CHAP46: Detresse

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TOUT CE QUE JE PEUX VOUS DIRE C'EST QUE DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE JE SUIS DANS UNE SITUATION OÙ JE NE PEUX PAS ME CONSACRER À MA CHRONIQUE COMME JE LE VOUDRAIS.

Certains m'ont écrit en disant qu'à force ils vont oublier et s'y désintéresser. À ceux là je dis bon vent. J'ai une vie en dehors de Wattpad comme la vôtre. Certains jours vous êtes occupés, d'autres non. J'écris sur mes temps libres et je n'en ai pratiquement eu aucun depuis Janvier.

En sachant que pour écrire il faut aussi qu'on soit dans un état d'esprit propice, ce n'est pas seulement une question de temps libre.

Alors je comprends votre frustration mais comprenez moi aussi et ne m'attaquez pas.

Bref Je vous laisse apprécier ce chapitre. Certains seront peut être heurtés par certains passages je m'en excuse d'avance mais vous connaissez maintenant l'univers de mes chroniques je pense.

Bonne lecture ❤️❤️.





Dans ce bureau de presse renommé, situé en plein centre ville, dans des locaux bien aménagés, les gens avaient comme philosophie de ne jamais poser de question.

En effet, les journalistes se contentaient de trouver les bons mots pour véhiculer les informations qui les arrangeaient. Nul besoin de faire des recherches ou de mener des investigations. Les informations les trouvaient dans leur bureau et à chaque fois qu'ils en véhiculaient une, un gros paquet de billet terminait sa course entre les mains de leur patron.

Un homme entra dans la pièce et lança un salut collectif avant de se diriger vers sa place et de se laisser tomber sur son siège en soupirant. Son gros sac s'écrasa  sur son bureau avec un grand bruit qui fit se retourner son voisin de gauche.

- Lou khewati? (Il se passe quoi encore).

Lui demanda t'il en mâchant bruyamment son cheuwing gum.

- sone xanà. Dëk bi tang na, sone na. Nioy liguey wanté boss bi moy wone lèpe. Bo lene ma guissatoule xamlene né magui Nicaragua.
(J'en ai mare des richards. Il fait chaud, je suis fatigué, le boss bouffe tout notre argent. Si vous ne me voyez plus sachez que je suis au Nicaragua).

Son collègue éclata d'un rire tonitruant puis abandonna son bureau et poussa son siège jusqu'à celui de son ami.

- Tu as toute mon attention, Vas y raconte.

- J'ai due assister au mariage le plus ennuyeux de toute ma vie. Le boss m'a appellé ce matin pour me demander de me rendre à la maison du premier ministre.

- Le pre.....

Commença l'autre à s'esclaffer puis il plaqua aussitôt ses deux mains à sa bouche pour se contraindre au silence.

- El Hadj si tu ne l'a ferme pas je me tais.

- Désolé continue Amadou, je me suis emporté. Ministre bi daa tak niarel? (Le ministre a prit une deuxième femme?) quel scoop! Elle est comment? Ça doit être une gamine vu le train de vie du personnage.

- Non, pas lui son fils. Attends je te montre.

Le dénommé Amadou s'empare de son sac et l'ouvre pour en sortir son appareil photo qu'il alluma avant de tendre l'écran vers son collègue.

- Elle est belle dé.

Commenta t'il.

- Il n'y a qu'un riche pour se marier avec ce genre de femmes. Nous on a droit qu'aux Nogoye du coin.

🩸 La dette de sang 🩸 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant