46- L'Odyssée de l'Amiral Macalamar Partie 6

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J'ai marché d'une gare faite de taules à des rues bondées de vie, éclairées par des lampadaires bioluminescents fait de plancton pour arriver à une ville haute composée d'une architecture en ovale, taillée dans la roche et jumelée avec des canalisations chromées qui donne au lieu un style unique. Et enfin, la zone résidentielle royale, entourée d'un dôme d'encre d'une multitude de couleur, formé par plusieurs jets sous pressions de fontaine entourant ladite zone. En son sein ce trouve la résidence royal, qui ne s'avère n'être qu'une simple maison sur 3 étages comme on peut en trouver à Chromapolis et qui reste étonnement semblable aux habitations de la ville haute comme basse. Curbit et Don Podio m'avaient abandonnés au terminus d'Abyllipolis, d'abord désappointé de me retrouver seul dans un territoire inconnu, je fus vite rejoins par un membre de la milice de la ville basse, un jeunot Macropinna apparemment devant des dettes à Curbit qui a dû sûrement l'envoyer ici pour m'aider. Me guidant alors dans le dédale luminescent et étrangement chaleureux de cette ville, le jeunot m'expliqua que je n'avais rien à craindre pour ma sécurité car la criminalité de la ville était d'un record de 0,4%, par une loi mise en place du traitement de la violence par la réhabilitation au "milieu originel", quelque chose qui resta bien flou à ma connaissance, à mon plus grand regret.

Une fois arrivés à l'escalator me guidant vers la ville haute, le milicien me laissa la main avec un gendarme Régalec habilité à la ville haute. Ce dernier possédant un fort accent grave et "mousseux", je ne pus tout comprendre de ce qu'il m'expliqua sur la ville haute. mais je cru discerné le fait que la famille dirigeante des abysses et qui gère LES capitales et autres détroits n'impose aucune royauté monarchique mais républicaine, tout comme Chromapolis, et sous entendant que n'importe qui pourrait ce présenter comme nouveau dirigeant à la place des Teuthis mais que personne ne fait. Le reste de ses paroles se noyant dans le mucus qui sortait de ses branchies et dans le ton roque de sa bouche. 

Ayant traversé la ville haute dans toute sa longueur pour atteindre l'ascenseur qui mène à la zone résidentielle, je commença à peiner sur le cardio et le gendarme le comprit vite, si bien que son nouveau remplaçant pour me guider vers mon objectif, un garde royale, et pas n'importe lequel puisque je fis la connaissance de...

??? : Harestote Sardinit, chef de la garde royale, pour vous servir Amiral. L'on m'a prévenu de l'arrivée d'un lointain cousin de notre cher Archibalde, je ne pus donc laisser un autre de mes briscard ce faire ce privilège.

J'eu beaucoup de mal à retenir un hoquet de stupéfaction en rencontrant le colosse qui me fit fasse. Cet Harestote était haut d'approximativement 3m50, à la carrure égalant 2 blobfish, bien que légèrement gonflée par son armure de maille rembourrée qui recouvrait sa carcasse gigantesque. Son teint rocailleux et ses yeux laiteux me fixant directement dans l'âme, c'était clair pour moi dès la première seconde, ce type pourrait terrasser le monde entier si l'envie lui prenait. Cependant, d'un ton jovial et n'hésitant pas à tendre sa main de la taille de ma caboche, il me répondit avec un dialecte courtois et je sentis une pointe de respect dans ses paroles, bien qu'en soit, je ne sois qu'un vieux croulant sans droit ici.

Harestote : J'espère que notre magnifique Abyllipolis ne vous effraie pas et que le nouveau de ce lieu ne vous en donne pas à tomber d'évanouissement. Merci infiniment pour votre déplacement, bien que impromptu, nous rêvions depuis longtemps de parler avec un surfacien, et nous le somme d'autant plus en voyant qu'il s'agit d'une célébrité éminente tel que vous.

Macalamar : Attendez, comment savez que je suis connu ?

Harestote : Nous en parlerons dans l'ascenseur, voulez vous bien ? Et puis vous semblez en légère tachycardie, permettez moi de vous apporter mon aide.

Ni une ni deux, je fus pris délicatement dans la poigne du géant, tenant simplement dans sa paume, nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur royale pour y continuer mon ascension vers cet être qui m'intriguait de plus en plus. 

Harestote : Maintenant que nous sommes entre nous, je peux vous répondre. Sachez que cela fait déjà depuis plusieurs décennies que nos communications sont implantées dans les différentes civilisations du monde, à but parfaitement informatif et neutre sachez le, pour nous prévenir des avancées majeurs ou mineurs du monde qui nous entoure. Vous pouvez donc comprendre comment vous ressortez de nos dossiers depuis le temps. 

Macalamar : Je vois, en effet ça tien la route. De ce que j'en ai compris, votre organisation à l'échelle multinationale jusqu'à l'échelle municipale semble extrêmement rodée et en parfaite application, digne d'une utopie ! Mais quelque chose me chiffonne, loin de moi de douter de vous et de vous juger négativement bien sur, cependant, quelque chose me dérange quand à cet aspect lisse du monde abyssale. 

Harestote : Rassuré vous Amiral, je comprends parfaitement votre ressenti, moi même je l'ai éprouvé et l'éprouve encore. Ce que vous appelez "aspect trop lisse" n'est que la résultante de la gestion qu'on les Teuthis envers les Abyllipolis et les détroits secondaires. Sachez cependant que chaque Abyllipolis, au total de 22, sont toutes totalement différentes au niveau judiciaire, sociétale et appliquent chacune une politique différente en nuance au membre de la famille Teuthis ou même Dux à une échelle plus minime. Prenons par exemple la capitale 01, elle est appelée dans notre monde "la capitale de la paix sine qua non", car sans le bon fonctionnement de cette Abyllipolis, toute notre structure s'effondrerait sur elle même et ne deviendrait qu'un royaume désolé, ce dont tout le monde a bien évidemment conscience. Mais je pense que la personne qui pourra véritablement répondre à vos questions ne se trouve pas dans cet ascenseur. 

C'est alors que le monte charge y arriva, la zone résidentielle. Une sorte de mini cité composée d'une rue centrale entourée d'une vingtaine d'habitation et qui finissait par la maison royale, celle d'Archibalde. Harestote m'y emmena calmement, s'en prononcer le moindre mot, sûrement par respect de son code de garde. Arrivés devant la demeure tant attendue, il me posa à terre et viendra, d'un geste délicat, appuyer sur la sonnette. Une sonate douce et à la fois volumineuse viendra sonner dans le c|oe|ur de l'habitation.  Après une dizaine de secondes d'attente, une jeune méduse fantôme, une domestique sûrement, nous ouvrîmes. 

Domestique : Monsieur Sardinit, Monsieur Macalamar, nous sommes heureux de vous recevoir. Archibalde finit sa toilette et sera à vous dans quelques instants, si vous voulez bien entrer.

Nous exécutant alors, nous nous retrouvâmes dans le hall d'entrée. Tout était d'une allure rustique au possible à l'intérieur, le bois noir recouvrait les murs et le sol était muni d'un parquet en liseré blanc et noir. la décoration démontrait cependant d'une certaine aristocratie de par les portraits de famille datant de l'époque de mes viocs. Je m'apprêtai à demander à Harestote s'il m'était possible de m'asseoir pour l'attendre qu'un rire brisa le silence de la maison. La voix grave mais chaleureuse qui perça l'air détendit mes épaules tout en me serrant le ventre, j'allais enfin le rencontrer, enfin, EN rencontrer, une nouvelle espèce, totalement inconnue à ma connaissance, un Archinkling.

Archibalde : Pardonnez moi pour l'attente, vous deux, mais je ne peux résister à l'alcool de ricine pour raffermir mes muscles. J'avais tellement hâte de vous rencontrer que je m'en suis chopé une vilaine contracture pas plus tard qu'hier haha. Mais que voulez vous, mon corps est plus attentif aux affaires politiques que je ne devrais l'être haha.

Le bruit de ses pas grondaient dans la cage d'escalier, des pas lourds, frénétiques, comme s'il descendait les marches en dansant, pour au final dévoiler l'homme que j'attendais depuis longtemps. 

Archibalde Dux 5e du nom, un colosse de la même taille que Harestote, si ce n'est plus, au sourire jovial mais carnassier, à la prestance et au corps glorieux de son ardeur de jeunesse et aux tentacules d'un doré brûlant. Finissant sa descente vers le rez-de-chaussée, nous voilà ainsi face à face. Il se mit à genoux devant moi et me tendit instinctivement sa main, d'un geste qui, étonnement, lia nos deux mondes d'une façon irrémédiable.

Archibalde : Ça faisait longtemps que je rêvais de vous rencontrer, cousin éloigné.

Splatoon Fanfic Tome 1 : Josh et le Clan des Veemo's (RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now