Prisonniers de leur destins

Part 21

Maître Mbengue: alors, tout le monde est là?

Salimatou: Maître Mbengue, je peux savoir ce que cette femme fait ici?

M. Mbengue: vous le saurez bientôt Mdme Barry, patientez.

Salimatou: ne me demandez de patienter, cette profiteuse n'a aucun droit d'être ici. Mon père l'a divorcé depuis des années.

Mère Fa: Salimatou fi Allah (pour l'amour de Dieu), assieds-toi et écoute maître Mbengue.

Salimatou: ma, ne t'en mêle pas. Tu laisses toujours les gens te traiter comme ils veulent sans rien dire. Pour une fois de ta vie, proteste, montre ta colère, ne reste pas assise comme ça alors que cette pute est là assise parmis nous avec sa batard de fille pour parler de l'héritage de papa.

Ndéye Astou: Ehh, je ne te permets pas, je suis plus impolie et plus vagabon que toi. Parle de moi comme ça encore une fois et je te casse la gueule .

Salimatou: viens, touche moi pour voir sale pute!

Ndéye Astou se lève pour aller vers Salimatou mais sa fille se 9 ans commence à pleurer et attrape le robe de sa mère. Salimatou est retenue par Ousmane.

Salimatou: laisse moi Ousmane! Laisse moi!

M. Mbengue: mesdames, restez calme s'il vous plaît.

Ousmane: maître, je pense que ça serait mieux de rapporter la réunion pour une prochaine fois.

Salimatou: laisse moi bon sang!

Ousmane: HEY! Reste tranquille.

Salimatou: ne me cries pas dessus!

Elle finit par se calmer après cette haussement de voix venant d'Ousmane. Ndéye Astou qui n'est personne d'autre que l'ex femme de Père Yayah, est escortée hors des lieux avec sa fille.

Ousmane: Daleinda, accompagne ta grand-soeur à la maison. Yayé, allez y avec Daleinda, j'arrive.

Daleinda: d'accord koto

Quand elles sont parties, Ousmane demanda à l'avocat

Ousmane: maître, je suis un peu confus, qu'est-ce que l'ex femme de mon oncle fait ici?

M. Mbengue: je ne vais pas si tu le sais mais quand Mdme Séne a eu sa fille, elle était mariée à ton oncle. Le Sharia reconnaît cette fille comme étant la fille du défunt même si elle n'est pas biologiquement le sien. Elle a le droit d'être ici et aussi, ton oncle prenez soin de la fille même après le divorce.

Ousmane: d'accord, je comprends mieux. Merci.

M. Mbengue: je vous conseille de parler à votre femme pour qu'on puisse en finir avec cette affaire d'héritage.

Ousmane: Insha'Allah, je parlerai avec elle. Voyons, peut être dans la semaine qui vient, on pourra le faire.

M. Mbengue: j'essaierais de trouver du temps si vous me donnez une date.

Ousmane: merci maître et je m'excuse pour ma femme.

M. Mbengue: ne vous en faites pas, je comprends sa réaction. Vous avez mon e-mail, contactez moi quand vous trouverez du temps.