Prisonniers de leur destins

Part 31

Habib: En tout cas, c'est le meilleur conseil je puisse te donner en tant qu'homme. N'attendez pas qu'on lise vos pensées. Dit ce que vous avez en tête, c'est le seule moyen d'avancer avec un gars. On ne peut pas savoir ce que vous nous dites pas.

Leila: c'est vrai mais tu sais parfois on a peur de vos réactions ou que vous interprétez mal nos propos.

Habib: nous l'interpréterons mal de toute façon parce que vous ne nous dites pas ce que vous pensez.

Leila: tu n'as pas tord sur ce coup.

Habib: bref, comment ça se passe avec ton ami là.

Leila: qui ça, Ousmane?

Habib: oui

Leila: puff, on ne s'est pas parlé depuis l'autre fois.

Habib: au lieu de l'ignorer, parle avec lui. Ne le laisse pas plenter comme ça sans nouvelle.

Leila: Pour l'instant, il n'a qu'à rester loin jusqu'à que je règle mon problème avec sa femme.

Habib: (souriant) sacrée Leila. Est-ce qu'il connaît celle qu'il est ami avec?

Leila: il le saura bientôt.

Deux longs mois ont filé, Leila a retrouvé la sensation de sa jambe et de sa main. La première chose elle a pensé à faire est de confronter Salimatou, elle était déterminée à se venger. Elle ne comptait pas lui pardonner ce qu'elle lui avait fait.

Un après midi, vêtue d'un legging noir, t-shirt noir et casquette et attendait Salimatou près de sa maison. Une fois qu'elle est apparu, elle se dirige vers sa maison et demanda après elle, faisant prétexte d'être une amie de la famille. Quand Salimatou ne s'attendait pas à elle.

Salimatou: qu'est-ce que tu fiches chez moi?

Leila: je suis venue finir ce que nous avions commencé.

Salimatou: (riant) je ne me battrais pas avec toi.

Leila: oh que si! Tu m'as trouvé dans mon territoire avec ma famille et tu m'as humilié. À moi de faire maintenant. Si tu es vraiment la femme que tu prétends être, laisse partir tes employés et continuons la bagarre de l'autre fois.

Salimatou: c'est un défi?

Leila: prends le comme tu veux. Mais sache que tay mom dina mël ni mbaxalou deuum. May kilay nokk tay ba nga faté sa tourr (quand j'en aurai fini avec toi, tu ne te rappelleras plus de ton nom.)

Salimatou n'avait pas l'intention de faire marche arrière. Elle ne voulait en aucun cas semblait faible face à elle. Elle les laisse partir et ferme la porte derrière elle.

Salimatou: tu dis pouvoir m'abattre, montre moi ce que tu peux faire.

Leila sort son fouet et l'attaque. Salimatou réussi à prendre ça de sa main et le lance par terre avant se l'attaquer à main. Après un bagarre intense, battues, les deux femmes couchées sur le sol expiraient lourdement. Leila ne l'avait pas raté, elle avait des blessures partout sur son corps sauf sa visage. Salimatou s'est défendue de son mieux mais sans veine.

Salimatou: contente, espèce de folle?

Leila: disons satisfaite! On est quitte maintenant.

Salimatou: Ousmane croit vraiment avoir une amie saine alors que tu n'es qu'une folle.

Leila: Je ne cache pas qui je suis. C'est parce que Ousmane ne m'a jamais provoqué sinon il aurait su la folle que je suis. Douma togn këneu mais kouma togn diott sama djikko (je ne n'attaque jamais personne en premier. Mais si tu me cherches, tu me trouveras.)