« Je t'ai décrochée la lune, mais c'est les étoiles que je vises. » Lorenz | Oui ou non
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Smail - 09h27
Je me suis réveillé et j'ai froncé les sourcils quand j'ai senti une main sur mon torse. J'ai enlevé sa main en soupirant, je veux plus d'elle, je deviens aigri en sa présence, Ibra a raison.
Je suis directement allée me laver et j'suis descendu prendre mon petit déjeuner. Elle n'a pas tarder à me rejoindre et s'est approché de moi pour prendre un bisou, je l'ai repousser doucement.
Moi : Écoute Lina, je peux plus. wAllah j'ai essayé mais que on s'embrouille, je ressens que du dégoût, c'est mieux on s'arrête là.
Lina : T'es sah ? Je t'aime Smail.
Moi : Tu m'aimais quand tu donnais ton cul ? J'te jure ça me fais grincer quand tu me dis des trucs comme ça, c'est mieux chacun part de son côté Lina.
Lina : Mais j'ai personne à part toi Smail, tu veux me mettre à la rue ?
Moi : J'te laisse un mois Lina, t'as de quoi t'acheter un petit appartement.
Lina : Tu m'as habitué à une vie de luxe, j'habite dans une grande maison avec un dressing et la tu me parle d'un appartement.
Moi : Quand je t'ai sorti de la misère j'tai dis quoi ?
Elle parlait pas, j'ai ris. J'lui avais promis une vie de rêve, elle a tout baisé.
Moi : _ hausse le ton, Je t'ai dis quoi Lina ?
Lina : Tu m'as dis que t'allais tout me donner juste en échange de mon amour et mon respect.
Moi : Hm.
Je la regardais pendant qu'elle baissait la tête.
Moi : J'ai respecté ma part du marché, et toi?
Elle s'est mordu la lèvre puis m'a regardé les larmes aux yeux, j'avais aucune peine pour elle.
Moi : Du coup, t'as un mois.
J'ai pris mon bol pour finir mon petit déjeuner, elle s'est avancé vers moi et l'a jeté au sol.
Lina : _ cris, Comment tu peux me faire ça ?
Elle est venu vers moi pour donner des coups à mon torse, j'ai pris son bras fermement et je l'ai collé à moi.
Moi : wAllah casse toi, je vais être méchant avec toi. J'ai encore de la patience pour toi Lina, reste calme si tu veux pas que je t'arraches les cheveux la.
Elle a retiré son bras de mon emprise puis est parti en pleurant, malade elle. C'est une baisé a m'frapper gros c'est pas les anges ici.
10h56
J'étais torse nu, transpirant avec mon bas de survêtement noir. Je tapais dans mon sac de boxe, toute la haine de ce matin là je l'envoyais sur le sac.
J'ai jamais pu exprimé ma haine, ma tristesse, depuis qu'elle m'a fait ça j'ai tout garder pour moi et là, j'ai l'impression que tout redescend. Du coup, tout ce que je contiens en moi, je le renvoie sur ce sac rempli de sable.
... : Wow.
J'ai tournée la tête et j'ai souris.
Moi : T'es vraiment partout toi.
J'ai lâché un petit rire puis je me suis assis par terre étant essoufflé. J'étais gêné un peu qu'elle me voit dans cet état.
Emyldaa : C'est vous qui êtes partout ouais.
Elle s'est approché doucement de moi et s'est assise par terre à mes côtés. Je l'ai regardé en fronçant les sourcils alors qu'elle, regardait devant elle.
Emyldaa : Le sac a failli se trouée la Monsieur.
J'ai ris sans répondre puis j'ai regardé devant moi aussi.
Emyldaa : Je vous sens triste la.
J'ai soupiré et j'ai regardé mes mains qui étaient entre mes jambes.
Moi : Tu sais... j'sais pas. Vous êtes compliqué les meufs.
J'étais gêné de parler de ça avec mon élève mais d'un côté j'en ressentais l'envie, ça me fera du bien d'un peu extériorisé.
Moi : Ça faisait cinq ans que j'étais avec ma copine tu vois ? Et un jour, j'suis rentrée chez moi et je l'ai vu avec son coach en train de le sucer clairement. C'était y'a trois quatre mois, et j'ai essayé de passer outre mais j'arrivais pas. J'lui ai tout donné, un foyer, une vie incroyable, elle avait rien et regarde comment elle me remercie.
J'ai secoué la tête en riant pendant qu'Emyldaa restait silencieuse.
Moi : Hier on s'est embrouillé d'une manière et pour la première fois de ma vie je voulais frapper une femme. J'avais tellement la haine, j'te jure je me suis pas reconnu, du coup ce matin je lui ai dis qu'elle avait un mois pour partir de ma maison et elle a refait sa folle et l'envie de lui en coller une m'a encore démanger, sah faut qu'elle parte.
Emyldaa : Vous savez, je comprends ce que vous ressentez. Vous avez mis toutes votre énergie pour une femme qui s'en fou de vous, ça fait mal, c'est compréhensible.
Je l'ai regardé et pour la première fois depuis que je la connais j'ai remarqué ses yeux marrons claire, c'est jolie.
Emyldaa : Vous avez essayé, vous avez été patient, vous lui avez donné du temps en plus mais vos sentiments sont parti faut lâcher et normalement elle aurait du vous comprendre.
Elle allait surenchérir mais son téléphone a sonné. J'me suis surpris à regarder tous ses faits et geste, sah elle a le cœur sur la main ou la main sur le cœur bref je sais plus.
Emyldaa : Okay pas de soucis papa, je vais rentrer à pied t'inquiète pas pour moi.... Oui.... Vas-y bisou.
Elle a raccroché puis elle m'a regardé, avant qu'elle ouvre la bouche je l'ai coupé.
Moi : J'te dépose.
Emyldaa : Mais j-
Moi : Non vas-y, j'te dépose.
J'me suis levée, j'ai remis mon maillot de foot pour éviter d'être torse nu puis je l'ai aidé à se lever.
Emyldaa : Purée, j'ai utilisé toute votre essence la.
J'ai ris puis on s'est dirigé vers ma voiture tranquillement.
11h47
Ça faisait trente minutes que j'étais devant chez elle, on parlait de tout et de rien mais la vérité c'est que ça me faisais du bien.
Moi : Bon je vais rentrée, franchement merci. Ça m'a fais du bien de parler à quelqu'un d'extérieur, c'est un peu gênant parce que t'es mon élève mais bon, tu m'as bien aidé merci.
Emyldaa : _ souris, Ça me fait plaisir, en tout cas si jamais vous avez besoin, n'hésitez pas à venir me parler au lieu de vous tuer la main.
Elle a rit pendant que je regardais mes mains égratigné en souriant.
Moi : _ ris, vas-y bouge la.
Elle a rit puis est sorti de ma caisse, j'ai roulé jusqu'à chez moi tranquillement. Au moment où j'ai ouvert la porte Lina est sorti de la maison avec une valise.
Lina : Je vais à l'hôtel pour une semaine Smail.
J'ai pas répondu et j'ai fermé la porte derrière elle, j'suis allée me doucher et j'suis retournée dans mon lit pour finir ma nuit.
Sah ça fait même pas une heure qu'elle est pas là que je me sens déjà mieux.
