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« Au départ, on jouait alors pourquoi t'es piquée ? »

« Au départ, on jouait alors pourquoi t'es piquée ? »

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Emyldaa - 16h17

J'étais chez Smail en train de pioncer, c'était l'heure de la sieste là. On avait passé la journée ensemble, maintenant j'étais crevée et c'était hors de question que je dormes chez moi, toute seule. Je voulais absolument rester avec lui.

J'allais rentrer dans mon troisième dodo quand la lumière s'est allumé, j'ai entendu quelqu'un applaudir et j'ai vite ouvert les yeux, Lina était devant nous.

Lina : Je savais, depuis le début je savait que tu fréquentais cette pouf.

Smail s'est levé assez vénère mais je l'ai retenu, fallait même pas rentrer dans son jeu.

Lina : _ rit, Pourquoi tu le retiens petasse?

Moi : Par contre surveille ton langage parce que sinon c'est lui qui va essayer de me retenir.

Lina : Et je dois avoir peur la peut-être? Je savais, depuis que j'ai senti ta sale odeur la, je savais que tu fréquentais mon mec sale mangeuse de queue.

Je me suis approché d'elle et c'est pas une gifle que je lui ai donné, non non, c'est bien une droite. Au moment où elle allait riposter Smail s'est mis devant moi et l'a poussé, ce qui l'a fait tomber.

Lina : _ larmes aux yeux, T'es sérieux Smail, tu es contre moi?

Smail : Ferme ta gueule Lina, je vais te faire mal sinon.

Elle est parti en furie puis on a entendu la porte claquer, Smail s'est retenu vers moi.

Smail : Ça va ?

Moi : Non Smail, ca va pas.

Smail : B-

Moi : _ le coupe, Laisse tomber Smail, je vais rentré ça m'a saouler.

Le temps que je finisse la phrase mon téléphone a sonné, j'ai répondu directement.

Conversation Téléphonique

Maman : _ stressé, Rentre dépêche toi. Lina est entrain de tour balancer a ton père, elle est rentrée de force à la maison.

J'ai direct raccroché et j'ai couru en disant à Smail de me suivre, heureusement on habitait à trois minutes l'un de l'autre, je commençais déjà à avoir les larmes aux yeux juste en pensant à ce que mon père va me dire, me faire.

Quand je suis arrivé devant chez moi, la porte était ouverte, Lina criait dans mon salon, ma mère était assise autour de la table en se tenant la tête, elle savait ce qui allait arrivé. Quant à mon père, lui, était calme, bizarrement calme.

Moi : Papa.

Il m'a regardé et ses yeux ont changés, j'ai eu un mouvement de recul alors que Smail, lui, s'était mis devant moi. Quand mon père l'a vu, il s'est dirigé en vitesse vers nous a donné une droite à Smail, ce qui lui a fait perdre l'équilibre sous le coup du choque.

J'ai criée de surprise et je l'ai retenu pour éviter qu'il ne tombe.

Moi : Recule Smail, parle pas,
réagis pas.

Pendant que j'étais face à mon mec, mon père a prit mis cheveux et m'a jeté par terre avec toute la force qu'il avait, j'ai gémis de douleur, j'ai jamais autant eu aussi mal. Je me suis cognée contre le pied de la table, ma mère s'est de suite levé en poussant mon père qui venait vers moi pour sûrement m'en mettre une.

Maman : Toi, dégage et je veux plus jamais te revoir. J'ai un nom dans ce milieu, je le jure que si tu te rapproche de ma fille, ma maison j'te colle un procès au cul et crois moi que tu le perdra.

Lina est parti sans dire un mot et Smail s'est approché de moi, mais il a eu à peine le temps de se déplacer que ma mère l'a stopper.

Maman : Je penses que tu dois rentrer Smail.

Smail : Mais j-

Maman : S'il te plaît.

Il m'a regardé une dernière fois et il est parti, c'est à ce moment là que j'ai commencé à pleurer.

Papa : Pleure bien même, je suis choqué. Donc ma fille est une pute? C'est ça.

Maman : _ sèchement, Surveille ton langage.

Papa : Je ne surveille rien du tout. On l'envoie à l'école, une école chère en plus pour qu'elle fasse la pute à sortir avec ses profs?

Maman : _ cris, Insulte encore une fois ma fille de pute et tu pars de la maison sans revenir.

Mon père m'a regardé avec dégoût sans répondre.

Papa : A partir de maintenant, tu ne sors plus, même pour allez à l'école. Je vais te changer d'école.

Puis il est parti rapidement en claquant la porte, moi j'étais toujours au sol en pleurant, en essayant de trouver mon souffle.

Ma mère s'est mise à ma hauteur, a pris ma tête contre elle et a soupiré.

Maman : Ça va s'arranger ma fille, ça va prendre du temps hm, mais ça va s'arranger. Fais confiance à ta maman, je gères.

Je répondais pas, je suffoquais comme un bébé.

C'était la fin, la fin de moi, de lui.

De nous.

On finira par y arriver.Where stories live. Discover now