« Dans son coeur je fais un carton. » DMS | 99 problems
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Smail - 19h56
J'ai garé ma voiture dans le garage pendant qu'Ibrahim avançait vers moi. J'ai pris les sacs de bouffe puis je lui en ai tendu un.
Ibrahim : Ça fait dix minutes je t'attend devant chez toi wesh.
J'ai ris, si il se plaint pas il meurt le sang. J'ai posé les sacs dans le salon, devant la télé et j'ai soupiré tout en m'asseyant sur mon canapé.
Moi : Je parlais un peu avec Steeve et une élève a moi qui bosse là-bas.
Ibrahim : _ mange une brick, Ta voisine la ?
J'ai grimacé en entendant sa bouche parler alors qu'elle était pleine puis j'ai hoché la tête positivement en allumant la télé pour suivre le match.
Moi : Emyldaa, c'est son nom. Elle habite à, zéro vanne, trois-quatre minutes de chez moi.
Ibrahim : _ ris, J'espère que c'est pas une élève relou ou qui racontera toute ta vie a l'établissement.
Moi : Sah, on dirait pas.
00h36
Nous étions en train de parler de tout et rien. On avait fini de regarder le match, le debrief du match, le debrief du debrief et la, la télé était juste allumée pour un bruit de fond.
Ibrahim : _ regarde sa montre, Bientôt une heure du matin et la poto n'est pas encore rentrée.
Moi : Tu t'inquiète plus que moi la ?
Il a rit et j'ai souris tout en passant la main dans ma barbe, je me soucie même plus de ce que Lina fait.
Moi : Elle doit être en train de baiser quelqu'un, c'est une putain de nympho et moi j'lui donne plus ma queue.
Ibrahim : Jure ?
Moi : Depuis qu'elle m'a trompée wAllah je peux pas, et même quand j'essaye, je bandes meme plus. Sah hier elle m'a chauffé un peu, j'me suis laissée aller, j'ai finis sur le canapé.
Il a grimacé puis n'a pas répondu ce qui a installé un léger silence pendant que trace urban jouait dans nos oreilles. Je me suis enfoncé dans le canapé tout en soupirant.
Ibrahim : Sah mon frère, quitte la. Tu baise même pas avec elle, t'as plus de sentiment, ça sert à quoi ?
Moi : Malgré le fait qu'elle me dégoûte j'arrive pas a la mettre à la porte, elle a pas de famille sauf moi. Si demain je la vire, elle finira à la rue.
Ibrahim : Qu'elle aille vivre chez son coach, elle a pas dit elle peut te tromper ?
Moi : _ ris, Je peux le jurer que t'as plus mal au cœur que moi.
Il a rit puis j'ai ouvert les yeux pour le regarder, il me regardait déjà.
Ibrahim : Comme dis un grand écrivain, tu ne peux pas guérir dans l'environnement qui te rend malade.
Moi : Ouais c'est Dinos quoi.
Ibrahim : _ ris, Peu importe. Tant qu'elle est là t'ira pas mieux. Dis lui que tu veux rompre et que tu lui laisse max deux mois pour qu'elle t'aille sinon tu sera obligé de la mettre à la porte, crois moi qu'elle trouvera.
Moi : Vas-y, je vais essayé de faire ça. Enfin, je vais y réfléchir avant.
Ibrahim : Pour de vrai mon reuf, il est temps que tu referme le livre, t'as plus d'encre pour la suite la.
J'ai soupiré en mordant ma lèvre, il a pas tord.
Moi : T'as raison.
Ibrahim : Comme tout le temps. Bref, ramène moi à la gare.
Moi : Pourquoi à la gare ? Viens j'te tej chez toi.
Ibrahim : Je vais chez mon cousin, dormir. Ma meuf fait une soirée pyjama, à son âge.
J'ai ris puis on est allez dehors pour rejoindre ma voiture. J'ai roulé jusqu'à la gare puis il est descendu après m'avoir dit au revoir.
Sur le chemin retour, j'ai utilisé la même route que pour allez au restaurant et je l'ai vu, assise en train d'attendre le bus, alors je me suis arrêté devant elle et j'ai vite baissé mes vitres teintés avant qu'elle pense que j'suis un violeur.
Moi : Tu viens ?
Elle m'a sourit puis m'a rejoins, j'ai entendu son léger bonsoir puis j'ai commencé à rouler jusqu'à chez elle.
Moi : Passe le permis, tous les jours t'attend le bus là.
Emyldaa : _ ris, J'ai mon permis mais j'ai pas encore la voiture. Je suis en train de mettre de côté la.
J'ai hoché la tête, elle est débrouillarde.
Emyldaa : Vous êtes toujours là au bon moment.
Moi : Heureusement pour toi.
On a rit puis je me suis arrêté devant chez elle, elle s'est détaché puis s'est tournée vers moi.
Emyldaa : Merci, c'est gentil de votre part de toujours me sauver. Bonne nuit Monsieur.
J'ai souris puis elle est parti, j'ai entamer un demi tour pour rentrer chez moi et... y'avait sa voiture. J'ai soupiré. Je suis rentrée et elle était avachi sur le canapé.
Moi : Salut.
Lina : Bonsoir bébé.
J'ai pas répondu, je suis allée me laver, j'ai rangé le salon parce que le bordel qu'on avait laisser la, c'est pas possible.
Moi : Je vais me couché, bonne nuit.
Lina : Je te rejoins bientôt.
balele.
Moi : Hm.
J'ai monté les escaliers limite en courant puis j'me suis couché sur le lit, j'suis exténué.
