𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 | -𝐂𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐋𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜-

Chapitre 16

Le lendemain, je prends ma valise et la met dans le coffre de la voiture de location. Une fois prête, nous nous rendons vers le restaurant de la nuit dernière.

Nous sortons ensuite et reprenons nos affaires.
Mission: trouver se qui ressemble à un Yacht.

À peine nous longeons la côte, qu'un bateau assez imposant se trouve devant nous. Il est magnifique. Sa couleur est juste sublime, gris anthracite.

Combien il bien peut coûter? Vu la grosseur du machin, sûrement plusieurs millions.

Nous nous avançons au maximum vers le bord de l'île.

Une tête, puis un corp tout entier apparaît sur le bateau. C'est lui, Charles qui est torse nu, à mon grand malheur. Cela m'empêche de me concentrer, la lumière met en valeur ses abdos.

Il faut vraiment que je me calme en ce moment, sinon ça va pas être possible pendant toute une semaine.

Il nous fait coucou de loin avant de monter dans un petit bateau qui était accrocher au Yacht. Il se dirige vers nous, un grand sourire sur les lèvres.

Une fois le plus proche de nous, il nous fait signe de monter, ce que nous nous empressons de faire.

Il ne décroche pas un mot et se dirige à nouveau vers le gros bâteau. Le cano attaché, nous descendons sur le navire. Vu de près il est encore plus beau, le parquet est en bois ce qui le rend extrêmement luxueux, j'adore!

Justin et Charles descendent les valises pendant que moi je commence déjà à explorer le yacht, comme une enfant qui découvre son nouveau jouet. Je me retrouve sur le pont avant du bateau, contemplant le paysage sublime qui se constitue d'une mère orangé au levé de Soleil.

Une voix inconnu au bataillon me fait soudainement sursauter:

- Vous devez être la fameuse fille que Charles a invité pour les vacances.

Je me retourne et vois une tête brune aux yeux marrons, ce dois être le grand frère. Il porte une chemise marron avec un shorte noir. Sa chemise est aussi ouverte. Je vais finir par porter plainte à ce rythme.
Lui aussi à l'air bien sculpté, mes pauvres petits yeux ne demandaient qu'à passer de bonnes vacances et de ne pas être déconcentrer sans arrêt.
Je décide tout de même de lui répondre:

- Je ne sait pas, à qui ais-je l'honneur? Demandai-je pour confirmer mon hypothèse.

Il croise les bras et un grand sourire s'affiche sur son visage.

- Je suis Lorenzo, le grand frère de Charles.

- Vous vous ressemblez vraiment.

- Comment vous appelez-vous? Me questionne-t-il en ignorant ma remarque.

- Je pense que nous pouvons nous tutoyer, comme nous allons se côtoyer pendant une semaine, ce serait bien plus accoutumé.

Enfin, je l'espère. J'ai peur, peur pour ma mère. Je n'ai pas envie qui lui arrive quelque chose pendant mon absence prolongée.

- Bien, si tu veux. Je pense qu'on va se côtoyer un peu plus longtemps de toute façon.

La dernière phrase est chuchotée, comme s'il se disait cela à lui-même, mais je l'ai bien entendue.

- Je suis là une semaine, ensuite je disparais des radars. Vous n'entendrez plus jamais parler de moi, promis. Lui répondis-je avec un sourire assez crispé.

- Évidement.

Dans sa réponse, il n'y a aucune conviction, il y a plutôt de l'amusement.

Nous nous observons quelques secondes avant qu'une nouvelle tête inconnue apparaisse.

Blond, yeux verts comme son frère cadet.

Il semble à première vu étonné de me voir, mais je n'y prête pas vraiment attention.

- Vous êtes? Me questionne-t-il.

- Je suis quelqu'un que vous allez vous coltiner pendant une semaine. Dis-je avec un sourire plus sincère. Et vous?

- Arthur Leclerc, le petit frère. Lui aussi arbore un grand sourire à ma réponse, comme si elle l'amusait.

- Enchantée, Arthur et Lorenzo.

- Et pouvons-nous avoir votre prénom, gente demoiselle?

- Comme on va se voir pendant une semaine, je n'ai pas envie d'avoir des surnoms débiles pour compenser mon prénom. Je me nomme donc Aurore.

- Aurore... jolie prénom. Chuchote Arthur, penseur.

Évidement comme si la fanfare n'était pas finie, il y a Charles et Justin qui débarquent à leur tour.

- Je vois que vous avez déjà fait les présentations, tant mieux. Observe Charles.

- Je vais donc être la seule femme avec 4 hommes, c'est bien ça? Demandai-je avec un regard malicieux.

- Je crois bien que oui. Me répond Charles, une lueur de défi parcourant aussi son regard.

- Je sens que je vais bien m'amuser.

Les garçons semblent perdus par ma réponse, mais je n'ai pas envie de donner une quelconque explication.

Ils verront bien.
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