𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 | -𝐂𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐋𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜-

Chapitre 25

Nous sommes le 26 août, le premier jour des essais sur le circuit Spa-Francorchamps en Belgique.

Mes pieds me guident vers l'entrée VIP. Je dévérouille la porte à l'aide de mon passe et traverse, toujours aussi émerveillée par les dizaines de bâtiments qui ornent l'entrée.

Les équipes des différentes écuries se pressent de tous les côtés. Normal, les premiers essais vont bientôt débuter.

Direction la cafétéria, je croise plusieurs pilotes qui sont entourés de fans. Je prends mon café et m'installe bien loin de tout le reste du monde dans cette salle.

Je scrolle sur Insta, quand tout à coup une voix me fait sursauter. À telle point que j'ai rattrapé mon téléphone de justesse.

- Salut!

Je croise son regard et mets la main sur mon cœur.

- Je suis aussi effrayant que ça? Me demande-t-il avec une fausse mine vexée. 

Je ne réponds rien et décide de l'ignorer. En vain.

- Alors, t'as perdu ta langue? La dernière fois, je crois que c'était le contraire.

Son air railleur me donne un sourire que j'aissaie de réprimer.

- Je ne me souviens plus de toi.

- Je suis vexé. Ne suis-je donc rien dans ton cœur? Son air théâtrale fini par me faire rire. Voilà, je préfère voir ça.

- Voir quoi? Le questionnais-je.

- Sourire, au lieu d'avoir une tête rat mort.

- Merci, c'est gentille.

- Mais tout le plaisir est pour moi. Me répond-t-il en faisant une révérence exagérée.

Je n'ai pas le temps de comprendre se qu'il se passe que je vois Charles mettre une main sur mon épaule. Ce contacte me donne des frissons mais je garde la tête froide autant que possible.

- Charles! Je croyais que tu devais parler à tes ingénieurs? Dit l'homme en face de moi.

Je n'arrive pas à mettre un prénom sur cette tignace, c'est agaçant.

- Pierre! Au final mon ingénieur à du retard et je me suis dit que je pourrais prendre une petite pause. Dit-il en me regardant.

- À mince, j'avais oublié qu'il fallait que je parle à Yuki! Désolé mais je dois vous abandonner. Salut! S'exclame le sois-disant Pierre en fixant Charles.

Il nous quitte donc, me laissant en présence de Charles qui n'a toujours pas rompu le contact. Ce qu'il remarque vu qu'il s'empresse d'ôter sa main.

Nous discutons un peu mais l'atmosphère a changée. J'ai un mauvais pressentiment depuis quelques minutes.

Nous finissons par nous dirigez vers le paddock Ferrari, l'un à côté de l'autre.

Mais tout à coup, une voix familière, trop familière, m'interpelle.

- Hey! Aurore! Ça fait un bail!

Je me tourne en sa direction et le vois arriver avec un sourire qui me fera toujours envie de lui arracher. J'avais complètement oublié qu'il voulait devenir ingénieur en F1.
Une fois arrivé devant nous, il se fige. Comme s'il venait de se rendre compte que j'étais accompagnée.

- Oh mais serait-ce le grand Charles Leclerc? S'exclame-t-il avec un ton qui a le don de me mettre sur les nerfs.

Charles ne semble pas avoir l'intention de répondre donc je prends les devants:

- Hey, Thomas! Tu m'as manqué! Dis-je avec un goût amer dans la bouche.

- Tu ne m'as pas dit que tu avais un copain, qui plus est, pilote.

Dans un élan de panique et d'énervement je ne peux m'empêcher de lui repondre:

- C'est parce que je ne te parle plus.

Ma voix sèche est sans appelle.

- Donc vous vous connaissez?

La voix de Charles me surprend, je l'avais presque oublié tellement j'étais concentrée sur l'autre.

- Nous nous fréquentions auparavant. Repondis-je avant de lui laisser le temps de dire une bêtise.

Je tourne la tête vers Charles et lui, semble bien concentré sur Thomas.

- On va te laisser, je pense.

Il ne répond rien et nous tournons les talons en le laissant en plan.

Nous entrons dans sa cabine perso.

Il doit sûrement avoir besoin de se concentrer, je vais peut-être le laisser.

Mes pieds commence à me guider vers la porte, quand je sens une main m'attraper le poignet. Je fais volte-face et me retrouve nez à nez, à quelques centimètres de lui.

- C'était qui lui?

Surprise, je lui reponds:

- Un gars qui s'appelle Thomas.

Il ne semble pas du tout convaincu et je comprends à nouveau où il veut en venir.

- Si c'est la question, nous ne sommes jamais sortis ensemble.

Et heureusement.

- Et pourquoi j'ai vu tout ton corps se tendre quand il a débarqué?

- C'est parce que je ne m'attendais pas à le voir ici.

Il ne répond rien. Me fixant dans les yeux comme s'il y cherchait une réponse sincère.

- Charles... soupirai-je en sachant qu'il devait se préparer pour les essais.

Je pose mes mains sur son torse et m'éloigne de lui. Il ne résiste pas, même si je il grogne de mécontentement.

- Il faut que tu te prépare et que t'ailles voir ton équipe.

Je tourne les talons et m'arrête devant la porte. Je tourne la tête au-dessus de mon épaule et dit:

- Reviens-moi vivant, s'il te plaît.

Sans attendre qu'il ne rétorque quelque chose, je sors de la cabine et aissais de trouver l'endroit pour les VIP de Ferrari.

Évidemment, même si à présent j'ai déjà fait 1 grand-prix, je ne suis pas pour autant une experte des lieux. Cela me coûtera 10 minutes de recherche très passionnante. Heureusement, je croise un technicien de l'écurie qui parle un peu français. Avec mon accent éclaté et mon vocabulaire de même, aucune personne des équipes me comprenais.

Je me rends donc à cet endroit qui à su se faire désirer.

****

Les qualifs passent et je ne retient qu'une seule chose: Ils sont complètement tarrés de tourner en rond avec autant de vitesse.

****
Les jours défilent et sont tous uniques. Je fais des rencontres exceptionnelles avec des gens adorables et passionnés de F1.

****
Carlos Sainz à gagné. Sergio Pérez et Max Verstappen ne le seconde pas de loin. Quant à Charles, il se trouve 5ème avec un problème mécanique qu'il a su contrôler jusqu'à la fin du grand prix, mais qui lui coûtera cher au classement général.
             __________

N'hésitez pas à voter si l'histoire vous plaît! :)