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🥀Chapitre 10 : Retrouvailles🥀
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Un jour venait de passer depuis que Jeanne avait rendu visite à Charles. Elle avait fait son maximum pour l'aider et à présent, il devait faire son propre choix par lui-même. Le blond était assez responsable pour prendre ses décisions. Actuellement, la jeune bachelette était assise sur le canapé de son salon. Elle s'ennuyait à mourir, n'ayant rien à faire de ses journées. Seuls les pleurs et hurlements de son petit frère résonnaient dans la pièce, donnant à Jeanne une énorme douleur crânienne. Ce dernier n'était qu'un bambin âgé de deux ans et ses colères ne faisaient que s'aggraver de plus en plus. Ses deux parents étaient présents à la maison mais n'étaient pas du tout proches de leurs enfants.
— Jeanne, occupe-toi de ton frère,ordonna sa mère.
Cet ordre voulait tout dire. Il était clair que Diane et Hugues Dugard n'avaient pas envie de s'occuper du pauvre bambin. C'est dans un soupir que la brune se leva agacée et s'approcha de Gauthier pour le porter dans ses bras.
— Il n'y a pas de quoi, surtout, hein, cracha-t-elle en direction de ses parents.
Après avoir jeté un regard noir, elle monta les marches d'escalier pour accéder à sa chambre en commun avec ses deux frères. D'ailleurs, ce dernier était présent dans son lit. Aloïs et Jeanne n'avaient que deux ans d'écart et étaient très proches. Il remarqua directement la misère dans laquelle était sa sœur.
— Attends,interpella Aloïs en s'approchant de sa sœur. Laisse-moi t'aider.
Il attrapa le petit garçon dans ses bras et le déposa dans son berceau. Les pleurs s'arrêtèrent enfin laissant place au silence. Le brun se tourna ensuite vers sa sœur. Ils allaient enfin avoir une discussion sérieuse tous les deux.
— Alors ? Comment se porte Charles ?demanda-t-il, intéressé.
— Il est perturbé par la mort de son père, ce qui me semble tout à fait normal.
Un blanc s'installa dans la chambre. Les deux frères et sœurs Dugard se fixèrent dans le plus grand des silences jusqu'à ce que la brune ne le brise.
— Je lui ai conseillé d'aller rendre visite à la sorcière, avoua-t-elle, d'un seul coup.
