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Chapitre 18 : Mort subite
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Quelques semaines venaient de passer depuis la rencontre entre Lady Iseult et le Roi Arthur et ils allaient maintenant se marier officiellement. Arthur avait prévu de l'épouser individuellement à l'église. Puis, une fête allait être organisée de sorte à ce que tout le village soit invité à célébrer leur mariage. D'habitude, la tradition obligeait à ce que les familles des mariés soient présentes lors de l'échange des vœux et de l'alliance. Mais pour le coup, la Reine Guenièvre et la Princesse Lucille étaient prisonnières aux oubliettes et la famille d'Iseult était toujours contre leur mariage. Par ailleurs, elle n'avait toujours aucune nouvelle d'eux. C'était donc pour cela que la jeune Clairval avait quitté le château tôt ces laudes. Elle allait retourner à son domicile pour tenter de les convaincre et les inviter tout de même à son mariage. Malgré leur dispute, elle tenait toujours à sa mère et à son frère. Elle avait besoin de la présence de sa famille pour la soutenir et se rassurer.
En effet, la jeune damoiselle savait ce qui l'attendait à la fin de ce mariage. La procréation d'un nouvel être. L'acte inévitable lors de l'union. Selon la dette conjugale, elle avait l'obligation de lui donner des héritiers et de devenir mère. Ils ne pourraient d'ailleurs non plus refuser de se satisfaire mutuellement. Elle n'avait jamais forniqué avec quelqu'un et espérait que tout se passe bien pour elle.
Elle espérait de tout coeur que Rosalie et Robin seraient donc présents pour la rassurer à ce sujet. Elle avait assez confiance en Arthur mais l'idée de copuler, de tomber enceinte et de devenir mère la terrifiait. Tant de questions se posaient pour son avenir proche. Tout allait si vite. Serait-elle capable de mettre au monde des êtres et être une bonne mère pour eux ? Serait-elle une bonne épouse pour Arthur ? Saurait-elle le satisfaire ? Serait-elle heureuse ?
Une fois liée à lui, il n'y avait plus aucune échappatoire et elle le savait. Une fois le mariage abouti, il n'existait plus aucun moyen de rompre le serment. Elle serait liée à lui à vie, jusqu'à ce que la mort ne les sépare.
La future Reine marchait jusqu'à chez elle, perdue dans ses pensées, ne faisant pas attention à ce qui l'entourait. Le stress et la panique du mariage étaient présents et c'était tout à fait normal. Arrivant devant la baie principale, elle frappa. Le silence régnait autour d'elle et les secondes passèrent. Au bout de quelques instants sans avoir obtenu de réponses, elle frappa à nouveau.
