CHAPITRE 1

3.7K 127 14
                                    

DAVINA

Alors par où commencer ? Première chose à savoir sur ma sœur et moi c'est qu'on est des jumelles qui ne se ressemblent absolument pas. Deuxième chose, elle m'a appelée Davina ce qui signifie "aimé de dieu" ou alors "chéri". Pour ma sœur elle l'a appelée Enola. Elle a insisté pour nos deux prénoms. A l'envers Enola veut dire "Alone". Seul en anglais. Elle n'avait de cesse de nous répéter qu'on ne sera jamais seules, que ma sœur et moi on sera toujours ensemble, même dans les pires moments. Ou alors qu'on se débrouilleras seule toutes les deux. Et pourtant notre mère et nous, nous étions tous le temps ensemble. Notre père est mort quand on était toute petite. On ne se souvient pas vraiment de lui. Et nos deux frères ont quitté la maison peu de temps après. C'est à peine si on se souvient d'eux. On est restées seule avec notre mère, et c'était merveilleux. C'est une mère singulière. Elle ne nous à pas appris à confectionner des guirlandes de coquillage n'y ne nous à initier à la broderie. Nos occupations étaient toutes autres. Lecture, sciences, sport, toutes sortes d'exercices, faisant tous à la fois appel au physiques...et au mental. A Ferndell mère disait qu'on était libre de tout faire...et d'incarner qui on voulaient être. Notre mère, c'était tout notre univers. Mais elle ne partageait pas tout avec nous. Mère considère, la vie privée comme la plus haute des vertus, et celle qui était la plus fréquemment bafouée. Et maintenant une troisième chose à savoir. Il y a une semaine, le matin de juillet, le jour de notre 16ème anniversaire, quand on sait réveillait...on a découvert que notre mère avait disparu. Elle avait quitté Ferndell notre maison dans la nuit.

Flash-back :

Je me réveille, de bonne humeur aujourd'hui c'est notre 16ème anniversaire. Je regarde en face dans le lit de ma sœur et je vois qu'elle se réveille elle aussi.

Moi : joyeux anniversaire Enola. Lui dis-je en souriant.

Enola : à toi aussi Davina.

On se lève et on sort de notre chambre.

Moi : mère !

On arrive dans sa chambre mais elle est complètement vide. Avec Enola on se regarde avant de descendre les escaliers.

Enola : mère ?

On va dans le salon qui est aussi vide et on s'assoit toutes les deux sur le sol en attendant notre mère.

Fin du flash-back.

Sauf qu'elle n'est pas revenue. Elle nous avait laissé des petits cadeaux qu'elle a demandé à madame Lane de nous les donner à l'heure du thé. J'ai pas le temps d'éviter ma sœur qui vient de tomber de son vélo, que je tombe moi aussi dans la boue. La quatrième chose à savoir, et il est probable que certains d'entre vous l'aurez deviné, c'est que rouler en bicyclette n'est pas notre fort, et c'est bien utile quand vous êtes pressé. On entend le train et on tourne la tête pour le voir.

Moi : vite, vite Enola !

On enlève la boue sur nos vêtements et nos joues avant de remonter sur nos bicyclettes pour essayer, je dis bien essayer de rouler le plus vite possible jusqu'à la gare.

...

On arrive enfin à la gare et on pose nos vélos avant d'avancer. La cinquième chose à savoir, c'est qu'on s'apprête à l'instant à accueillir nos frères, Mycroft et Sherlock. On regarde en face de nous et on voit déjà un de nos frères. Le voilà. Sherlock Holmes. Éminent détective, érudit, chimiste, violoniste virtuose, tireur et mérite, expert à l'épée, à la canne, au poing, et mettre de la déduction logique. Notre frère est un génie. Il aura réponse à tous. On les voit passer à côté de nous sans nous remarquer et avec ma sœur on se regarde avant de se retourner vers eux.

Enola : monsieur Holmes ? Et...euh monsieur Holmes ?

Ils s'arrêtent en se retournant vers nous et on s'approche d'eux.

Sherlock : oui.

Moi : vous nous avez fait demander ? Vous nous avez envoyé un télégramme. Nous demandant de vous attendre.

Les deux se regardent. La cinquième chose à savoir, c'est qu'ils ne nous avait pas vue depuis un sacrée bout de temps.

Sherlock : Enola et Davina.

Mycroft : bonté divine. Regardez-moi ça. On dirait de vulgaire paysanne.

Je regarde ma tenue avant de regarder Enola, qui fait de même.

Mycroft : où sont vos chapeaux et vos gants ?

Enola : sa me gratte quand je mets un chapeau.

Moi : et on a pas de gants.

Mycroft : elles n'ont pas de gants, tu entends ça ? Dit-il en regardant notre frère.

Sherlock : parfaitement, Mycroft.

Mycroft : ce n'est pas vous qui deviez nous attendre petites sottes, c'était une calèche. Alors où est-elle ?

Moi : une calèche ?

Mycroft : oui.

Moi : quelle calèche auriez-vous souhaité ? Car j'en ai quelques-unes en tête...

Mycroft : celle que je paie à prix d'or.

J'arrête immédiatement de sourire.

Moi : oui. Alors à mon avis vous confondez avec quelqu'un d'autre.

Sherlock : vous, dit-il en regardant un garçon qui doit avoir la vingtaine, trouver nous une calèche.

Mycroft : sur le champ !

●●●●●●●●●●●●●●●●●
Voilà le premier chapitre. J'espère que vous aimez.

Et j'espère que vous aimerez la suite de l'histoire.

J'ai vraiment hâte de voir le 2 vendredi.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant