CHAPITRE 2

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DAVINA

Ce garçon a réussi à nous trouver une calèche donc on monte tous dedans. On est presque arrivés à la maison et je remarque que Enola n'arrête pas de regarder nos frères en souriant.

Mycroft : oh seigneur, regarde la maison.

Je tourne la tête pour regarder la maison et je les regarde en souriant.

Moi : n'est-elle pas magnifique ?

Ils ne disent rien et on commence à rentrer dans la cour.

Mycroft : juste ciel qu'est-ce que c'est que cette supercherie ?

La calèche s'arrête et on descend tous pour se diriger vers la maison et madame Lane en sort pour se diriger vers nous.

Madame Lane : messieurs, soyez les bienvenus. Ça fait longtemps.

Sherlock : effectivement madame Lane.

On rentre dans la maison et on se dirige vers une des pièces de la maison, celle où l'on joue souvent. Mycroft prend une de nos raquettes avant de se retourner vers nous.

Mycroft : qu'est-ce que c'est ?

Moi : une raquette. Mère dit que je joue très bien au tennis. Dis-je en regardant Sherlock.

Mycroft : puis-je savoir où elle se trouve ? Dit-il en posant la raquette sur la table.

Je dirais que ça se passe plutôt bien, non ? Enola et moi on se regarde avant de rejoindre nos frères qui se dirigent vers la chambre de notre mère. Quand on arrive on les voit fouiller à l'intérieur.

Mycroft : peut-être est-t'elle folle ou sénile. Quoi que la folie dans notre famille, j'en doute fort. Dit-il en s'asseyant sur le lit de notre mère mais il se relève immédiatement.

Sherlock : nous pouvons supposer vu la façon dont elle a pris soin de laisser aucune piste, claire, qu'elle avait toute sa tête.

Mycroft : ce n'est l'oeuvre d'une folle, de m'envoyer depuis dix ans le compte de ces dépenses. Parfaitement claire et ordonnés, détaillant l'installation d'une salle de bain.

Salle de bain qui n'existe pas.

Mycroft : ...et un cabinet d'aisance...

Pas d'avantage.

Mycroft : des salaires mensuels en parfaite augmentation, des valets de pied, des femmes de chambre, des cuisinières, des jardiniers.

Ça y est vous comprenez.

Mycroft : et pour Davina et Enola, un professeur de musique, un maître de danse, une gouvernante.

Sherlock : les filles, vous avez bien une gouvernante ? Nous demande-t-il en nous regardant.

Enola : elle n'aimerait pas voir là. Sa chambre c'est priver.

Sherlock : dit-me vous avez bien reçu un enseignement. Mère prisé l'éducation.

Moi : c'est mère qui nous a tout enseigné. La bibliothèque de Ferndell n'a aucun secret pour nous. Shakespeare, Locke, et aussi l'encyclopédie, Thackeray et les essais de Mary Wollstonecraft. On a tous lu de notre propre chef. Pour nous éduquer. Dis-je en regardant Mycroft. Ce qui selon notre mère, était la meilleur façon de devenir une...une femme.

Mycroft : elle voulait que vous deveniez ce genre de femme ?

Sherlock : Mycroft.

Mycroft : quoi ?

Enola : on ignore ce qu'elle voulait qu'on devienne. Puisqu'elle est partie.

Moi : elle reviendra, n'est-ce pas Sherlock ?

Il ne dit rien.

Moi : elle reviendra ?

Il ne dit toujours rien et je pars immédiatement dans notre chambre suivie de ma sœur.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant