CHAPITRE 16

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DAVINA

Avec Enola on est de retour dans cette chambre pour pouvoir, se changer, soigner nos blessures, et aussi pour qu'Enola recoud son corset. Quand on était petite, Enola s'est blessée en voulant sauver une brebis au bord d'une falaise. Pour tout vous dire, elle a failli mourir. Mère était en colère. Très en colère. Elle n'arrêtait pas de nous répéter que c'est bien de venir en aide au plus fragile, mais pas au péril de nos vies. En vérité, on a jamais voulu que le vicomte Tewkesbury, marquis de Basilwether entre dans nos vies. En réalité même si c'est un nigaud, il est plutôt mignon. Alors, pourquoi on se sentirait responsable du vicomte Tewkesbury, marquis de Basilwether ? Parce que...un homme souhaite ça mort, et il n'a pas la force de se battre. Alors que nous on a cette force. Mère aurait préféré qu'on l'abandonne. Il est stupide et fier et tout à fait ridicule. Mais il se tient au bord de la falaise. Mère, désolée de vous dire ça mais vous allez devoir attendre.


Moi : mère, va devoir attendre.

Enola : quoi ?

Moi : le vicomte à besoin de nous.

Ma sœur me regarde.

Moi : je sais que mère nous dit qu'on doit pas se laisser distraire, mais il a besoin de notre aide.

Enola soupira avant de me dire.

Enola : très bien. Mais qu'allons nous faire ?

Moi : dès demains on se présentera au domaine des Basilwether.

Enola : d'accord.

...

Enola et moi nous sommes dans une calèche en direction du domaine des Basilwether. Lorsqu'on veut voyager incognito, il est plus sage de se faire passer pour veuve. La plupart des gens fuit tout ce qui est en rapport avec la mort, comme la peste. Une veuve effraye, et susciter la peur c'est une excellente feinte. Je passe la tête par la fenêtre pour voir l'endroit où habite le vicomte. C'est vraiment magnifique ! La calèche s'arrête et on descend toutes les deux, les portes devant nous s'ouvrent et on rentre à l'intérieur.

? : mademoiselle May Beatrice Posy et mademoiselle Lily-Rose Watkins.

On retire toutes les deux nos voiles. C'est nous.

? : pour Lady Tewkesbury, marquise de Basilwether.

Les portes se ferment derrière nous et on regarde un peu partout avant de rejoindre cet homme pour aller dans une autre pièce. Ils arrivent tous et le veille homme s'adresse à nous.

Son oncle : quel est le motif de votre visite ?

Moi : nous sommes détectives privées et on vient vous offrir nos services.

Son oncle : ma belle-sœur bénéficie déjà de l'aide nécessaire. Renvoyez-les.

Un de leur valet commence à s'approcher de nous.

Enola : madame, nous pensons pouvoir vous aider.

Lady Tewkesbury : vous travaillez pour ces journaux ignominieux.

Moi : nous sommes de respectables détectives.

Son oncle : veuillez vous en aller je vous pris, avant qu'on vous y oblige.

Le valet nous force à partir et je lâche d'un coup.

Moi : nous travaillons pour Sherlock Holmes.

Le valet nous lâche.

Moi : en tant qu'assistante. Dis-je en me retournant vers eux en même temps qu'Enola. Monsieur Holmes nous envoie à l'avance pour préparer le terrain.

La mère de Tewkesbury s'approche de nous.

Lady Tewkesbury : Sherlock Holmes s'intéresse à notre affaire ?

Enola : oui.

Lady Tewkesbury : et il...il envoie deux veuves pour lui ouvrir la voie ?

Une très bonne question pour le reste. On aurait du y réfléchir avant.

Enola : notre veuvage ne minimise pas nos capacités professionnels. Sherlock a confiance en nous...

? : balivernes !

Enola arrête de parler et on voit un homme arriver. Qui est-ce encore ?

? : pardonnez-moi mais il est inutile d'en dire d'avantage. Vous ne connaissez pas Sherlock Holmes.

Son oncle : oh Lestrade. Je suis ravi que vous puissiez rencontrer ces jeunes personnes.

? : inspecteur Lestrade de Scotland Yard, je suis un ami personnel de Sherlock Holmes.

Moi : tient donc. Il n'a jamais mentionné cet homme. Dis-je en regarde Lady Tewkesbury.

Lestrade : et vous n'êtes pas ces assistantes. Il n'a jamais eu d'assistante. Sherlock Holmes travaille toujours tout seul.

Enola : il semblerait que sa est changer depuis que vous prétendez le connaître.

Lestrade : impossible.

Moi : posez-vous des questions le concernant, je vous en poserai trois, et on verra qui le connaît le mieux. Quand dites-vous ?

Lady Tewkesbury : assez ! Cette comédie n'est pas digne de Basilwether.

Son oncle : j'en conviens. A présent partez, l'un et l'autre.

Lestrade : mais madame vous me connaissez. Je suis l'inspecteur Lestrade de Scotland Yard, j'enquête sur la disparition de votre fils.

Sa grand-mère : et il s'est avéré utile.

Son oncle : cessons !

Lady Tewkesbury : je me fiche que vous veniez du Parlement. Je vous demande de partir sur le champ.

Lestrade nous regarde et on lui sourit avant qu'il ne parte. Ils nous regardent nous aussi.

Moi : nous aussi. Bien.

On remet nos voiles avant de partir.

Enola : merci de nous avoir reçus.

Puis on s'en va et dehors on retrouve ce fameux Lestrade.

Lestrade : son tabac préféré ?

Enola : Black shage.

Moi : son dessert préféré ?

Lestrade : la tarte aux prunes. Son compositeur préféré ?

Enola : Paginini.

Une calèche arrive et ce n'est pas la nôtre.

Moi : son repas préféré ?

Lestrade : le petit déjeuner. Seulement des questions liées à la nourriture ?

Il s'en va en direction de sa calèche.

Lestrade : son enquête préférée ?

Moi : la précédente. Jeu de société préféré ?

Il se retourne et nous demande.

Lestrade : comment connaissez-vous Sherlock Holmes ?

Enola : les échecs. Mais uniquement avec un adversaire digne.

Il monte dans sa calèche et avec Enola on le regarde partir.

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J'ai publier le premier chapitre d'une histoire avec Enola. N'hésitez pas à aller la lire et j'espère qu'elle vous plaira.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant