CHAPITRE 12

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DAVINA

On rentre dans la boutique et on commence à regarder les robes avant d'en prendre quelques-unes.

? : puis-je savoir ce que vous aller faire avec ces robes, mes garçons ?

On se retourne toutes les deux pour voir la femme qui tient sûrement la boutique.

Enola : on aurait besoin de deux corsets en os de baleine.

? : c'est absolument hors de question. Ici c'est une boutique respectable.

Moi : alors on la respectera.

? : vous n'en prenez guère le chemin.

Je sors m'argent que notre mère nous a laissez et je commence à les feuilleter devant elle. Je la regarde et elle ne dit plus rien, alors je lui demande.

Moi : avez-vous un endroit où nous puissions les essayer ?

? : c'est par là.

On se dirige donc dans cet endroit pour que nous puissions essayer ces robes. Le corset : un symbole de l'oppression pour celle qu'on oblige à le porter. Mais pour nous qui décidons de porter un rehausseur de poitrine et la tournure pour l'arrière tout ça dissimulera l'argent que notre mère nous a laisser. J'aide ma sœur à serrer le siens er elle m'aide à serrer le mien.

Moi : Enola tu serres trop fort, j'arrive plus à respirer.

Enola : désolée.

Elle le desserre un peu avant de me demander.

Enola : ça va là ?

Moi : oui.

Elle me l'attache donc.

Moi : merci.

Maintenant, habillée de la sorte on ressemblera tout à fait à cette chose insoupçonnée : une lady. On continue de s'habiller toutes les deux en s'amusant. Je prends une extension de cheveux et je la mets sous mon nez pour imiter une moustache et je regarde Enola.

Moi : vous devez être éduquer, Davina et Enola ! Dis-je à ma sœur et imitant Mycroft.

Enola : mais on ne veut pas, aller dans un pensionnat Mycroft.

Moi : qu'allons-nous faire de vous ? Vous êtes des filles !

On rigole toutes les deux et une fois calmer on finit de se préparer. Enola porte une robe bordeaux quant à moi, j'ai une robe bleu marine.

Moi : nous sommes de vraie lady maintenant.

On rigole encore une fois avant de sortir de la pièce et cette femme nous regarde les yeux grands ouvert.

Enola : et maintenant ou pourrait-on trouver où nous loger ? On payera sans compter si c'est une bonne affaire.

? : suivez-moi.

On la suit donc en sortant de sa boutique et nous traversons la route.

Moi : est-ce vraiment une bonne affaire ?

? : la meilleure qu'on puisse trouver. Vous avez eu de la chance d'être tombée sur moi.

On la suit dans un bâtiment et on monte les escaliers qui grince sous notre poids. On arrive devant une porte et elle l'ouvre.

? : et voilà c'est ici.

On regarde l'intérieur de la chambre et il y a simplement un lit deux place, un bureau pour une personne, deux lampes et un placard. J'entends des couinements et quand je baisse la tête je vois un rat à mes pieds. Je remarque ma sœur et on se force à sourire toutes les deux.

Moi : c'est ravissent. 

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant