Davina Holmes

CHAPITRE 7

DAVINA

Le lendemain, on arrive à la gare. Bien sûr il était hors de question de partir de la gare locale du village, alors on a dû choisir un autre itinéraire. Avec nos frères sur nos talons, on devait ruser. On arrive devant un homme et on lui montre nos billets avant d'avancer sauf que des gardes nous poussent. On les regarde et on voit des personnes bien habillées. On arrête de les regarder et on avance vers le train.

? : je veux que vous m'assurez que mon fils n'est pas dans ce train.

? : il ne l'est pas.

? : bien sûr que si ! C'est vous qui n'avez pas regardé correctement.

? : monsieur mes hommes ont fouillé ce train du premier au dernier wagon.

? : mon chère, peut-être...

? : mère, s'il vous plaît.

Je me retourne vers ces personnes qui ont vraiment l'air inquiètes.

? : il a demandé à notre cocher de le déposer ici. Il est forcément quelque part.

Mais diable de qui parle-t-elle ? Avec Enola on monte dans un des wagons en continuant de regarder ces personnes.

? : rien ne dit que votre enfant soit monté dans ce train. Pardonnez-nous pour cette agitation.

? : le train doit partir.

? : il s'agit de mon fils ! Ne le laissez pas partir !

Je tourne la tête et je vois un homme rentrer alors que le train commence à partir, il regarde lui aussi ces personnes avant de leur faire un signe de tête. Qui est-ce ?

...

Avec Enola on arrive dans un compartiment vide et on retire nos vestes avant de nous asseoir. On commence à entendre un bruit et on regarde un peu partout mais on ne voit rien, ce bruit se fait encore entendre et je regarde en face de nous pour voir un sac posé sur le bagage à main. D'un coup on voit un couteau transpercer le sac suivie d'une main qui ouvre l'une des boucles du sac. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? On voit la tête d'un garçon sortir du sac et il essaye de retirer la dernière boucle du sac sauf qu'il tombe, près de nous, ce qui me fait sursauter. Il essaye de se remettre droit et c'est à ce moment-là qu'il nous remarque.

? : bonjour.

Il arrive à sortir de son sac.

Enola : monsieur, veuillez sortir s'il vous plaît.

? : impossible. Je suis là incognito.

Il range son couteau avant de se lever pour s'asseoir sur la banquette en face de nous.

? : j'ai soudoyé un porteur pour qu'il me mette dans ce sac pour monter à bord. Très audacieux.

Enola : sortez de ce compartiment tout de suite.

? : vous êtes...vous êtes de bien étranges gentleman.

Moi : pas plus étrange que vous monsieur.

? : vous n'êtes pas des garçons.

Moi : ça vous n'en savez rien.

? : qui êtes-vous ?

Moi : et vous qui êtes-vous ?

? : je suis le Vicomte Tewkesbury, me dit-il en tendant sa main vers nous, marquis de Basilwether.

Moi : vous êtes un nigaud, loin de là.

Il referme sa main avant de la retirer.

Tewkesbury : sachez que je viens de réussir une évasion particulièrement audacieuse...

Moi : pas du tout. Dis-je en le coupant. Un homme portant un chapeau melon, et dans ce train, et il vous recherche, quand il vous trouvera, il pensera qu'on vous aura aidé, et la ça nous mettra en danger nous aussi. C'est pourquoi, je vous demande de sortir de ce compartiment.

Il ne dit rien et on continue de se fixer dans les yeux. Il est vraiment...mignon.

Tewkesbury : vous me faites penser à mon oncle.

Je sors de mes pensées et je le regarde en fronçant les sourcils.

Tewkesbury : je l'ai laissé à la gare. Lui aussi est autoritaire. Je l'ai ai tous abandonné ma mère, ma grand-mère.

Il se lève pour prendre le sac qui est toujours par terre et il le met au-dessus de nous dans l'autre bagage à main.

Tewkesbury : mais à la bonne. Je suis livre.

Enola : bien. Alors sortez, d'ici tout de suite.

Tewkesbury : un homme avec un chapeau melon ?

Moi : exactement, c'est ce que je vous ai dit.

Il part ouvrir la porte avant de regarder un peu partout.

Tewkesbury : ça va aller. Ça va aller.

Il sort du compartiment et il referme la porte avant de partir.

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Perso je sais pas vous, j'ai préférée Enola holmes 2 ou premier. Et vous ?