CHAPITRE 23

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DAVINA

Je suis en classe avec d'autres filles et madame Harrison nous dit.

Madame Harrison : jeunes filles, vous êtes ici pour une seule et unique raison. Vous êtes ici pour apprendre à devenir de jeunes ladys. Comment doit-t-on rire ? Avec politesse.

Elle imite un rire qui fait vraiment pitié. Après quelques secondes on est obligé de l'imiter.

Madame Harrison : vous avez toutes la disposition, mais vous êtes des ingénues, innocente, et vous ignorez tous des convenances.

Elle finit sa phrase en me regardant.

...

On est tous dans la salle pour diner, je continue de manger ma soupe en faisant du bruit et deux filles se mettent à rigoler. Je les regarde de travers, avant de tourner ma cuillère et j'appuis violement dessus comme une catapulte pour leur jetter de la soupe dessus, je me mets à rigoler alors que madame Harrison se lève en me regardant. Elle me dit d'aller dans ma chambre et je me lève immédiatement pour y aller. Je n'en peux plus de se pensionnat ! Après plusieurs minutes elle rentre dans ma chambre et elle s'assoit sur mon lit à côté de moi.

Madame Harrison : savez-vous pourquoi je suis devenue éducatrice ? C'est parce que je veux que vous soyez heureuse.

Heureuse ? Comment elle veut que je sois heureuse dans un endroit pareil ?

Madame Harrison : je veux que vous ayez une vie qui soit vibrante. Mais pas remplie de colère et de question, mais riche de réponse. Je prépare mes jeunes filles pour le monde, pour le véritable monde. Jamais je ne vous abandonnerai et nous laisserez livrée à vous-même.

Je tourne la tête vers elle et elle me regarde aussi.

Madame Harrison : oui. Votre frère ma informer.

Moi : ma mère avait ses raisons.

Madame Harrison : je n'en doute guère. J'ai connu votre mère. Nous avons été amies il y a quelque temps. En pension. Elle était un petit être singulier. Toujours imprévisible, toujours provocante. Elle ne sait jamais intéresser à autre chose qu'à ces propres...bizarrerie.

Moi : elle a pris soins de nous.

Madame Harrison : pourquoi vous a-t-elle abandonnée alors ?

Elle sourit légèrement avant de partir.

Madame Harrison : une surveillante vous accompagnera en cours. La porte de cette pièce devra rester fermer à clé. Vous me remercierez un jour, leurs ce que vous serez mariée et mère de beaux enfants. Dormez bien, Davina.

Elle s'en va en fermant la porte à clé derrière elle, et je me mets immédiatement à pleurer. 

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Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant