CHAPITRE 46

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DAVINA

Avec Enola on arrive à l'endroit où loge Bessie et je lui dis.

Moi : rassemble tes affaires. On doit te mettre à l'abri Bessie.

Bessie : elle...est-ce que ma sœur est morte ? Comme Mae ?

Enola : non.

Bessie : elle n'est pas...

Enola : non. Ta sœur va très bien. On va bientôt la retrouver.

Bessie : Doris, je peux aller chez elle. Il y a un lit de libre maintenant.

Enola : sa sœur ?

Bessie : elle est morte. Le typhus.

Moi : morte.

Je me tourne vers les plantes de Sarah qui sont mortes et je m'approche d'elle. Je regarde à l'intérieur et celle qui est encore en vie à une poudre rouge et celle qui est morte de la poudre blanche.

Moi : Enola vient voir.

Elle s'approche de moi.

Enola : qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : regarde, c'est bizarre, la poudre blanche à tuer la plante alors que la rouge non.

On se regarde toutes les deux et je me tourne vers Bessie.

Moi : ces allumettes, quand sont-elles passées du rouge au blanc ?

Bessie : je sais pas. Il y a environ deux ans.

Je commence à comprendre, je regarde Enola et je crois qu'elle comprend elle aussi.

...

Enola emmène Bessie chez Doris et je cours le plus vite possible chez Tewkesbury. Quand j'arrive devant la porte de chez lui, je souffle un bon coup avant de toquer deux fois qu'on la porte. Après quelques secondes la porte s'ouvre sur Tewkesbury.

Moi : j'ai besoin de votre aide.

Il me regarde sans rien me dire.

Moi : ne m'obligez pas à me répéter. Puis-je entrer ?

Il se décale et je rentre à l'intérieur.

Moi : tout d'abord, je tiens sincèrement à m'excusez au près de vous. Dis-je en me retournant vers lui, alors qu'il ferme la porte. Je n'ai pas su voir l'alliés que vous pouviez être. Et j'ai...

Tewkesbury : Davina. Me dit-il en me coupant. Moi aussi j'aimerais vous dire quelque chose.

Il pose ces mains sur mes épaules pour me forcer à m'asseoir sur son canapé.

Tewkesbury : asseyez-vous.

Moi : très bien.

Il s'assoit en face de moi.

Tewkesbury : toute la journée, tous les jours, je ne cesse de faire des compromis. Si je vote pour le projet d'un telle qui lui permettra de pomper les eaux dans un lac, alors il votera pour ma réforme forestière. Je voudrais me lever et dire que ce n'est pas bien, mais je n'ai pas d'alliés. Et agir ainsi, reviendrait à risquer tout ce qui est bon, alors je reste éveillé à essayer de trouver la voie à suivre, tout seul. Je ne suis pas dans la recherche d'une épouse, parce que la politique me consume totalement jour et nuit. Voilà le discourt que je réservais pour vous.

Moi : vous êtes un homme bien.

Tewkesbury : je suis un homme maintenant ?

Moi : a l'occasion. Mais je comprends votre lute, parce que j'en ai une moi aussi. Et je regrette de pouvoir en parler davantage, parce que j'ai...

Tewkesbury : une enquête à résoudre ?

Moi : la jeune fille que je recherche avec Enola, Sarah Chapman, elle a la preuve que les ouvrières meurent à cause du phosphore qu'elles respirent chaque jour. Et l'usine s'efforce de le cacher en prétendant qu'il s'agit du typhus. Sarah la découverte, et une personne veut la faire taire à tous jamais.

Tewkesbury : que pouvons-nous faire ?

Moi : nous ?

On entend quelqu'un toquer à la porte et on se lève tous les deux.

Moi : n'ouvrez pas. C'est peut-être la police.

Tewkesbury : la police. Elle est toujours après vous ?

Moi : naturellement je me suis évadée.

Tewkesbury : évadée de prison ?

Moi : oubliez ce que je viens de vous dire.

Il s'approche de la porte et la personne toque encore une fois.

Tewkesbury : il y a de la lumière. Ne pas ouvrir ne fera qu'accentuer leur supposition. Cachez-vous.

Je pars me cacher dans la pièce où se trouve plusieurs plantes.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant