CHAPITRE 4

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DAVINA

Enola et moi on est réveillés depuis quelques heures déjà. On entend du bruit dehors et on s'approche toutes les deux de la fenêtre pour voir ce qui se passe. On voit une femme, qui arrive devant la maison avec une voiture, on voit Mycroft accueillir cette femme et avec ma sœur on se regarde. Après quelques minutes la porte de notre chambre s'ouvre et on se retourne pour voir Mycroft rentrer dans notre chambre avec cette femme.

? : c'est donc elles ? Demande-t-elle à notre frère en nous regardant.

Mycroft : oui. Davina et Enola je vous présente, madame Harrison, la directrice du pensionnat.

Madame Harrison : laissez-nous je vous pris.

Mycroft s'en va nous laissant seule avec cette femme. Elle s'approche de nous.

Madame Harrison : tenez-vous droite, jeunes filles.

Elle remonte mon menton suivie de celui d'Enola.

Madame Harrison : voilà c'est mieux.

Une femme s'approche d'Enola et elle prend le tour de taille de ma sœur.

? : tour de taille : 60 cm.

Elle s'approche de moi pour prendre le mien.

? : tour de taille : 60 cm aussi.

Cette fois c'est la poitrine.

? : tour de poitrine : 83 pour toutes les deux.

Madame Harrison : trop peu.

Enola : ma poitrine est parfaite.

? : tour de hanche : 88 pour Davina et 87 pour Enola.

Madame Harrison : c'est un désastre. Il nous faudra des embellisseurs de courbe.

Des embellisseurs de courbes serieusement ?

Enola : les hanches servent à la fonction des jambes, c'est tout. En quoi nous avons besoin d'un embellisseur.

Madame Harrison : vous avez la langue bien pendue. Cela va me ravir.

Moi : nous emprisonnées dans des vêtements ridicules ne va pas nous ravir du tout.

Madame Harrison : ces vêtements ne vont pas vous emprisonner. Ils vous libéreront. Ils vous permettront d'entrer dans la société, pour goûter a de nombreux. Attiré l'attention. Séduire. Dans mon pensionnat, vous apprendrez à devenir de jeune lady, et vous aurez beaucoup de nouvelles amies.

Enola : on n'a pas besoin d'amies. Seule la compagnie de ma sœur me suffit.

Moi : exactement. On n'a guère besoin d'aller dans votre pensionnat ridicule !

Madame Harrison me gifle immédiatement. Je pose ma main sur ma joue et je la regarde. Je regarde Enola et on s'en va toutes les deux directement en courant de notre chambre pour aller dans le salon voir nos frères.

Moi : non ! Ne faite pas ça, je vous en prie. Ne gâcher pas notre bonheur. On est heureuse ici.

Mycroft : vous êtes des jeunes filles maintenant. Vous devez reçevoir une éducation.

Enola : testez-nous sur tout ce que vous trouvez nécessaire pour appartenir à ce monde.

Mycroft : si mère vous avez éduqué correctement, vous ne serez pas devant moi dans ces tenues.

Enola et moi on regarde nos tenues.

Mycroft : vous n'aurez jamais l'occasion de trouver des maris dans ces conditions.

Moi : je n'ai nulle envie d'avoir un mari !

Mycroft : voilà un préjugé qu'il va falloir vous apprendre à vous défaire.

On regarde toutes les deux Sherlock.

Enola : Sherlock. Dit-elle en s'agenouillant près de lui. Ne le laissez pas nous imposer ça !

Sherlock : Mycroft est votre tuteur.

Moi : prenez sa place. Guidez-nous. Enseignez-nous. Pour lui nous sommes un fardeau. Mais vous...

Sherlock : Davina ! Je suis désolé. Ça n'est pas de mon ressort.

Je sens les larmes me monter aux yeux.

Moi : je vous en veux de vouloir gâcher notre vie !

Je m'en vais directement en bousculant madame Harrison. Je monte les escaliers le plus vite possible pour aller dans ma chambre et je mets une de mes robes, et je redescend pour aller dehors. Je me dirige vers un arbre qui se trouve pas très loin du domaine, cet arbre on y va tout le temps avec Enola quand on a besoin d'être seule. Quand j'arrive devant l'arbre je vois le cœur gravé dessus avec un "e" et un "d" avec marquer "sœur pour toujours". Je me mets à sourire avant de monter dans l'arbre.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant