CHAPITRE 15

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DAVINA

Enola et moi on est à Bethnal Green, on continue de marcher toutes les deux, alors que plusieurs personnes nous regardent. On y prête pas attention et on continue d'avancer.

Enola : Davina regarde.

Je tourne la tête vers ma sœur et je m'approche de la porte qu'Enola regarde et je vois un morceau de ruban violet, le même que ces femmes à la réunion de notre mère.

Moi : c'est le même ruban. Dis-je en regardant Enola. Aller vient on va trouver un moyen de rentrer à l'intérieur.

On arrive à trouver une fenêtre et je l'ouvre avant que ma sœur rentre en première suivie de moi. On trouve plein d'ustensiles de science sur une table. Enola prend un flacon transparent avant de l'ouvrir pour jeter quelques goutes dans une coupelle doré avec un résidu noir à l'intérieur. Cette poudre noire explose en contact avec le liquide ce qui nous fait reculer moi et ma sœur. Elle repose le flacon et je prends un paquet de feuille avant de le retourner pour voir que c'est des affiches avec marquer dessus "réunion pour le vote des femmes faites-vous entendre". On continue d'explorer cet endroit et on voit plusieurs barriles de poudre à canon. Enola me tend une feuille et je la prends pour voir une bombe dessiner dessus. Bombe d'orsini. Mycroft à raison. Vous êtes dangereuse. On s'approche des caisses en bois, et je retire le couvercle d'une d'entre elles et on voit plusieurs de ces bombes. Et Sherlock avait raison aussi. Vous aviez un plan. Je regarde ma sœur et elle me regarde elle aussi.

Moi : que veut-elle faire avec ça ?

Elle hausse les épaules. Doit-on vraiment la retrouver ? On entend du bruit dehors et je dis à ma sœur.

Moi : aller viens, ne restons pas ici.

On se redirige vers la fenêtre pour sortir, et on continue de marcher. Alors que je marchais toujours quelqu'un m'attrape soudainement par le cou et il met sa main pour ne pas que je crie. Cette personne m'emmène avec lui et Enola ne le remarque toujours pas, même si j'essaye de crier. On arrive devant une bassine remplie d'eau et il enfonce ma tête à l'intérieur, sûrement pour essayer de me noyer. Il ressort ma tête et j'essaye de respirer.

? : je ne vous poserai pas la question deux fois. Où est le marquis ?

Moi : qu'est-ce que j'en sais moi.

Énervé de ma réponse, il replonge ma tête dans l'eau. Après plusieurs secondes il s'arrête.

Moi : nous, nous sommes séparés.

Il me remet ma tête dans l'eau pour la troisième fois.

Moi : j'ignore où il est. On a rien avoir avec votre marquis.

? : oh quel dommage. Tu as vu mon visage maintenant.

Moi : vous avez un visage dont on se souvient pas.

Il replonge ma tête dans l'eau, mais cette fois il ne la ressort pas. Je fais semblant, de ne plus respirer, quand je le sens me lâcher je me relève d'un coup en lui donnant un coup en pleine tête et je pars en courant. Sur le chemin je vois Enola qui est en train de me chercher partout.

Enola : Davina !

Elle me voit et je prends sa main.

Moi : cours !

On court toutes les deux, et on finit par se cacher.

Enola : qu'est-ce qui se passe ? Me demande-t-elle en chuchotant.

Moi : l'homme au chapeau melon, il nous a trouvé. Dis-je en reprenant mon souffle. Il a essayer de me tuer.

Enola : il faut partir.

Moi : je sais.

D'un coup Enola se fait tirer en arrière, et elle essaye de se défaire de son emprise, il allait la mettre par terre mais Enola le fait avant lui. Je me redresse immédiatement, je rejoins ma sœur et on se met toutes les deux à courir suivie par cet homme. Je le sens m'attraper avec sa canne et il me fait tomber violemment par terre. Je me relève immédiatement et il essaye de me frapper avec sa canne mais j'arrive à éviter tous les coups. J'arrive à lui retirer sa canne et il m'attrape par les épaules avant de me jeter violemment contre un mûr. Je me mets à tousser, alors que je vois Enola lui sauter sur le dos et il la fait tomber avant qu'elle ne se lève pour continuer à se battre avec lui. Il l'envoie violemment dans une porte qui s'ouvre sous son poids. Je me relève et je cours le plus vite possible vers ma sœur mais la porte est fermée.

Moi : Enola !

Je frappe violemment contre la porte.

Moi : Enola !

Je vois plusieurs explosions et ma sœur qui arrive en courant.

Enola : vite !

Elle prend ma main et on se met à courir toutes les deux, le plus vite possible.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant