Chapitre 3 : le Chemin des Morts

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Legolas : Cela ne vous dérange pas ?

Toi : ...Quoi ?

Legolas : De dormir ensemble. Cela ne vous dérange pas ?

Toi : Non...no non pas du tout. De toute façon ce ne sera pas la première fois que nous dormons assez proche...

Toi(pensées): Aaah arrête de dire des âneries !

Legolas : Je vous laisse le paravent pour vous changer.

Puis il se détourne, et commence à enlever son équipement. Les joues brûlantes, tu te précipites derrière le paravent. Tu prends le temps de respirer un peu avant de commencer à te déshabiller. Tu ne gardes que ton maillot de corps, et le large pantalon en coton que tu mets sous ta tenue. Quand tu as fini, tu hésites à sortir, mais comme tu es épuisée, tu prends ton courage à deux mains et tu retournes en direction du lit.

Il est de dos -par tous les Valar quel dos ! Ses muscles roulent sous sa peau, barrée d'une longue et mince cicatrice blanche, dont tu ne te souviens que trop bien. Tu te retiens de baver- , assis sur le matelas entrain de fouiller dans son sac. Il a détaché ses longs cheveux blonds, s'est mis pieds nus, et a enfilé un grand pantalon large à taille haute. Tu ouvres les couvertures et t'enfonce à l'intérieur. Tu te détends un peu, jusqu'à ce que l'elfe te demande :

Legolas : Vous avez froid ?

Toi : Non, je suis épuisée ! Mais vous, vous paraissez en pleine forme, c'est injuste !

Legolas : N'exagérons rien, je ne suis pas en pleine forme, disons simplement qu'il faut bien plus qu'une journée comme aujourd'hui pour me mettre à bout !

Sur ses mots, il entre dans le lit à son tour. Vous discutez encore un peu, mais tu tombes rapidement endormie. Pourtant, tu es réveillée quelques fois par l'elfe qui bouge dans son sommeil. Au milieu de la nuit, tu émerges en sursaut car un bras vient de passer autour de ta taille. Puis tu es tirée en arrière, jusqu'à te retrouver tout contre l'elfe. Tu sens son souffle régulier dans tes cheveux...

Toi(pensées): hbdvueqrgeljqbouthnfveytoziau !!!!!!! (beaucoup trop surprise/heureuse/choquée pour avoir une pensée correcte)

Au bout d'une heure, ton cerveau cesse sa cogitation hyperactive et tu te rendors. Mais seulement quelques temps après, tu es réveillée par du brouhaha dans le couloir. Tu te relèves et Legolas est debout devant toi, près à partir.

Legolas : J'allais vous réveiller. Je vous ai laissé dormir le plus longtemps possible, mais il faut y aller, maintenant. Je vous prévient, Aragorn est contrarié ; la Dame Eowyn veut absolument partir en guerre avec lui.

Et il sort, un léger sourire en coin.

Tu t'habilles, encore confuse de la nuit que tu viens de passer, et au moment où tu sors, tu tombes sur Gimli.

Toi(d'un ton faussement accusateur): Ah, maître nain ! Je suis sûre que vous l'avez fait exprès !

Gimli(avec un air innocent): Je ne vois pas de quoi vous parlez. Mais, avez vous bien dormi ?

Toi(souriant): Oh oui, très bien.

Gimli : Parfait !

Vous vous rendez dans la cour du château, et on vous conduit à l'entrée de la cité, où Aragorn est déjà en selle avec les rôdeurs. On t'avait apporté ton cheval, et tu montes sans attendre en espérant ne pas être trop en retard. Legolas aide Gimli à monter avec lui, quand il voit que tu le regardes, il t'adresse un grand sourire, et tu essayes de lui rendre aussi lumineux. Puis, ton attention est attirée par Aragorn, Quand il baise la main de la dame Eowyn, tu crois voir des larmes briller sur les joues de cette dernière. Enfin, il fait signe à ses cavalier, et pendant que vous partez, Eowyn reste figée comme une pierre, cramponnant fébrilement la main qu'Aragorn a embrassée.

Après une journée de chevauchée, vous arrivez dans un endroit ou même la nuit semble être tombée en avance. Vous êtes au pied d'une grande montagne pointue, bordée de pins, et devant vous, une déchirure dans la pierre noire te fais froid dans le dos. Les chevaux refusent d'aller plus loin, mais leur maîtres descendus de selle, les rassurent et ils avancent de nouveau, guidés par leur bride. Les trois elfes ; Legolas, Elladan et Elrohir rentrent indifférents, les spectres des humains ne les effrayant pas. Tous sont entrés, sauf Gimli. Tu le vois, le teint blême et tremblant, en colère contre lui-même d'être si terrifié :

Gimli : Voici bien une chose inouïe ! Des elfes acceptent d'aller sous terre, et un nain ne l'ose pas !

Sur ce, il prend une grande inspiration et entre.

Legolas x reader La dernière quête (tome 3)Место, где живут истории. Откройте их для себя