Chapitre 20 : Provocations

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Contente qu'on te croie, tu t'enfiles un petit déjeuner en vitesse avant de partir à la recherche de ton futur époux -oui oui ton futur époux, rien ni personne ne se mettra sur votre chemin-.

Recherche qui ne dura pas longtemps, car tu tombes sur lui alors qu'il referme la porte de la salle du trône, la mine contrariée. Quand il te vois, son visage s'illumine et il se précipite pour t'enlacer.

Legolas : J'ai appris ce qui vous est arrivé...

Il passe son doigt sur le bleu que forme à présent la marque de l'étranglement.

Legolas : J'ai dit à mon père que cette femme devais être mise à mort, mais il m'a refusé cette vengeance. Il dit qu'on peut encore lui soutirer des informations. Mais... Ah, je suis désolé, je suis si égoïste ! Je pense à ma vengeance, et vous voilà devant moi, rescapée d'une tentative de meurtre, et je ne vous demande même pas comment vous allez...

Toi : Non ! Vous n'êtes pas égoïste ! Je vais bien, pas de quoi s'inquiéter. Mais surtout, sachez que vous êtes tous sauf égoïste. Vous avez toujours été bon avec moi, et vous avez été là quand...

Tu marques un temps d'arrêt et un silence lourd de sous-entendus s'installe. Mais Legolas le balaya en te prenant les mains et en disant :

Legolas : Bien sûr, que j'étais là. Et je vous jure que je serais toujours là pour vous. Pour l'éternité.

Jamais personne ne t'avais regardé avec autant d'amour et de tendresse que lui. Soudain, il passe un bras autour de ta taille, et t'attire vers lui pour t'embrasser. Au moment où vos lèvres allaient entrer en contact, quelqu'un se racle bruyamment la gorge au bout du couloir.

Par réflexe, tu tentes de te dégager, mais Legolas te retient fermement. Quand tu vois qui c'est, tu as l'impression d'exploser de rage. Melian ! Comment ose-t-elle, cette garce, interrompre ce moment si magique !!!

Legolas : Melian, j'espère que vous vous rendez compte que vous dérangez.

Elle l'ignore complètement et s'avance d'un air faussement angélique -plus effrayant qu'autre chose-, et se plante devant toi, toujours dans les bras de Legolas.

Melian : (ton nom), j'ai entendu courir des rumeurs à mon sujet comme quoi la tentative d'assassinat que vous avez subit, et vous avez toute ma compassion à ce propos, aurait été préméditée et dirigée par moi-même. Je voulais m'assurer que vous n'en croyiez pas un mot. N'est-ce pas ?

Tu restes bouche bée devant une telle hypocrisie et un tel talent pour le mensonge. Ne sachant que répondre tu te tournes vers ton amant, espérant qu'il t'aide. Mais il est trop occupé à fusiller du regard Melian, qui te sourit poliment en attendant ta réponse.

Toi : Euh... Et bien si vous voulez que je réponde en toute honnêteté, c'est ce que m'a dit la femme quand je lui ai ordonné de me dire pour qui elle travaillait. Et comme nous avons, disons, quelques désaccords en ce moment, je n'ai pas eu beaucoup de mal à la croire.

Son visage perd tout faux-airs et elle retrouve un air si hautain qu'on ne dirait pas la même personne.

Melian : Vous croyez donc que je suis coupable ? Que je me suis abaissée à essayer de tuer celle qui ne sera qu'une concubine, alors que je serai reine ?

Legolas : En attendant, c'est la concubine qui est dans les bras du prince, pas vous. Et puis de toute façon, nous saurons bientôt qui est le vrai coupable. Mon père va interroger personnellement cette femme dans peu de temps. Et je ne connait personne qui s'en soit sortit dans le mensonge. Il peut être très... convainquant. Et n'essayez pas de remplacer si vite la reine, le roi risque de ne pas trop apprécier.

Toi(pensées): Brrr... Il fait peur, quand il fait le méchant...

Melian : Bien. En tout cas, vous verrez que je suis innocente.

Elle était sur le point de partir, quand tu ajoutes :

Toi : Vous faites vraiment partie des personnes qui n'ont pas de conscience. Je ne sait pas comment vous faites pour mentir sans vergogne, comme ça. Tout ça pour s'attaquer à de pauvre innocents qui ne font que vouloir vivre leur vie tranquille. C'est pas un peu dur, de temps en temps ?

Tu ne vois pas venir la gifle qu'elle te colle en plein sur la joue, faisant résonner le long couloir de pierre. En un battement de cœur, ton agresseuse est contre le mur, la longe lame de l'épée de Legolas sous la gorge.

Legolas : Si je ne vous égorge pas sur le champ, c'est uniquement par ce que ce serait salissant.

Toi : Melian, dîtes moi une chose. Pourquoi vous défendez vous si vous vous savez innocente ?

Melian : On m'accuse à tord ! C'est de la légitime défense.

Legolas baisse son arme, et lui désigne la porte au bout du couloir.

Legolas : Partez, avant que la colère me fasse faire quelque chose de regrettable.

Melian : Vous me regretteriez si je mourrai ?

Legolas : Partez !

Sous l'ordre à peine dissimulé et presque crié, elle s'en va d'une démarche précipitée. Quand la porte claque, Legolas se retourne vers toi :

Legolas : Veuillez m'excuser, mais elle a le don de me faire sortir de mes gonds. Elle se pointe toujours au mauvais moment.

Tu hésites, puis tu lui dis :

Toi : Est ce qu'elle vous aime vraiment ?

Legolas : Je ne sais pas. Mais je pense que c'est plus une obsession malsaine et un désir de pouvoir qu'autre chose.


Legolas x reader La dernière quête (tome 3)Where stories live. Discover now