Chapitre 17 : Le roi des elfes sylvains

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Au moment où tu penses qu'ils vont vous attaquer, ils effectuent une révérence chaleureuse et déclarent :

Soldat : Prince Legolas, c'est une joie de vous retrouver enfin. Vous retourniez au château ?

Legolas : Oui en effet !

Soldat : Alors nous nous ferons une joie de vous accompagner. Vous ainsi que cette jeune Dame qui est avec vous, dont j'imagine nous feront la connaissance en temps et en heure. Votre père sera content de vous retrouver !

Il vous fait signe de le suivre et vous reprenez votre route.

Legolas : J'espère ! Mais, que faisiez vous là ?

Soldat : Nous patrouillions. Votre père le roi nous a demandé de tuer les araignées restantes, afin de garantir la sécurité des siens.

Toi : Dans ce cas, nous vous avons aidé ! Deux d'entre elles nous ont attaqué, et nous les avons descendues.

Soldat : À la bonne heure ! Je vous remercie ! Non seulement ces choses sont nombreuses, mais elle sont coriaces ! Même si je pense que vous, prince Legolas, en avez fait qu'une seule bouchée !

Legolas : N'exagérons rien ! Pour dire vrai, vous en avons tué une chacun.

Il te désigne.

Legolas : (Ton nom) est peu connue, mais c'est une redoutable guerrière.

Soldat : En effet, je ne crois pas avoir l'honneur de vous connaitre. Mais par tout hasard, ne seriez vos pas la semi-elfe nomade qui rôde un peu partout en Terre du Milieu ?

Toi : Si, en effet. Enfin, "rôdait". Car il y a presque huit mois, si mon compte est juste, que je me suis portée volontaire pour la quête de l'Anneau. J'ai donc arrêté mon perpétuel voyage afin de sauver le monde, en toute modestie.

Tu vois du coin de l'œil ton prince sourire, et le soldat hocher la tête d'un air de se dire : "elle est un peu mégalo, celle là...". Il s'adresse donc de nouveau à Legolas :

Soldat : ...Donc vous avez été compagnons de voyage pendant tout ce temps ! Votre père le roi va être heureux de savoir que vous avez tissé des liens parmi tant de personnes de différents royaumes !

Ils continuent à discuter ainsi jusqu'à ce que vous tombiez nez à nez face à une falaise. À cause de la densité de la forêt, tu ne l'avais pas vue venir, et tu contemple la grande porte sculptée dans la pierre et peinte de blanc et d'or. Pour y accéder, vous traversez un pont qui surplombe un étroit gouffre dont tu ne vois pas le fond, mais tu entend le chuchotement d'une rivière en provenir. Les cinq soldats saluent leurs deux congénères qui gardent l'entrée du palais, et ouvrent les lourdes portes en déclarant :

Soldat : Bienvenue chez vous, fils du Roi des Elfes Sylvains !

Les mots ne peuvent retranscrire à quel point tu es émerveillée par la beauté du lieu. Tu es sous terre, et pourtant, la luminosité, les gravures et sculptures végétales te donnent l'impression d'être entrée dans une forêt fossilisée au moment du coucher du soleil. Tout est si finement ouvragé que tu te demandes si c'est vraiment fait en pierre. Le sol est entièrement recouvert de cette même pierre blanche polie, et de grandes lanternes à l'éclat doré sont suspendues un peu partout.

Le soldat avec qui vous avez discuté congédie ses collègues au bout d'un couloir, et ouvre de nouveau deux lourdes portes. Et là, re-émerveillement. Jusqu'ici, vous marchiez à même le sol, et maintenant, les couloirs et les pièces sont suspendus au dessus du vide, tenu par un pilier en forme d'arbre. Pour toute cloison, des arches de forme végétales , et à certains endroit, des vitraux en cristal blanc opaque.

Puis, alors que vous marchez sur ce qui semble être l'allée principale, tu le vois enfin. Le Roi Thranduil, le père de ton fiancé.

Toi(pensées) : Par les Valar... On dirait qu'il fait la gueule... En tout cas il est flippant !

Le roi, qui avait l'air perdu dans ses pensées, relève la tête, et aussitôt son regard s'illumine à la vue de son fils. Malgré ton stress, cela te fait sourire, puis tu ne souris plus du tout, car maintenant, c'est toi qu'il regarde d'un air interrogatif et quelque peu hautain. Gloups. Cette façon dont il te lorgne de haut en bas ne présage rien de bon... Il finit par prendre la parole.

Thranduil : Mon fils, je suis infiniment soulagé de te voir enfin. Étant donné que je n'ai pu avoir quasiment aucune nouvelle durant ton périple, je me suis fait un sang d'encre. Mais, peux-tu me présenter cette jeune... semi-elfe, s'il te plaît ?

Toi(pensées) : Mais..? Comment il a deviné d'un simple coup d'œil ?

Legolas : Elle s'appelle (ton nom), et elle a participé à la quête à mes côté.

Thranduil : Bien, bien, mais que fait-elle ici ?

Legolas : Je souhaite l'épouser.

Toi(pensées) : Il veut mourir ou quoi ?! De but en blanc, comme ça ?! Mais ça va me retomber dessus !!!

Tu remarques l'imperceptible haussement de sourcil du roi, et t'attends au pire.

Thranduil : Et pourquoi devrais-je accepter ?

Legolas : Parce que je l'aime, cela me semble être une raison suffisante.

Thranduil : Je ne pense pas que cela le soit, non.

Toi(pensées) : J'en était sûre, je vais me faire jeter...

Legolas : Ne trouvez vous pas qu'il est cruel de séparer par la force deux gens qui s'aiment ?

Tu n'en crois pas tes oreilles. Il est de notoriété publique que le roi a perdu sa femme, Evranï, lors d'un féroce combat à Gundabad, et qu'il n'a jamais vraiment réussi à faire le deuil. Mais que son fils l'attaque publiquement sur ça ? Tu es sûre qu'il va sortir de ses gonds.

Mais non, toujours aussi impassible, il se contente de répondre :

Thranduil : Si, il est cruel. Mais j'ai déjà prévu un parti pour toi. Elle,...

Il te désigne :

Thranduil : Pourrai faire une parfaite concubine. Si il est vrai qu'elle t'aime.

Legolas x reader La dernière quête (tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant