CHAPITRE 12

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-PDV de Camila-

J'arrivais devant ma porte d'entrée, j'insérais la clé dans la serrure et après avoir allumé l'entrée de l'appartement, la panique m'envahit. Plus aucun meubles, plus de cartons. Nul part dans l'appartement il n'y avait de cartons. Plus rien du tout. Un appartement complètement vide. Des larmes commençaient à rouler sur mes joues, toutes mes affaires et mes souvenirs, il ne reste plus rien de ça. Toujours paniquée, je prenais mon téléphone qui se trouvait dans mon sac, et appelais Daniel.

-appel-

Daniel : « Allô ? »

Moi : « Daniel, il y a un problème ! »

Daniel : « Qu'est ce qu'il se passe ? »

Moi : « Je n'ai plus rien. L'appartement, il y a plus rien. » Dis-je en sanglotant.

Daniel : « Camila calme-toi ! ... »

Moi : « Mais je n'ai plus rien Dani ! » Dis-je en le coupant.

Daniel : « Si ! Calme-toi ! Neymar a pris tes affaires et a tout amené chez lui ! »

Moi : « Quoi ? Mais pourquoi ? » Dis-je en arrêtant mes sanglots.

Daniel : « Il ne voulait pas que tu ailles à l'hôtel et il a insisté pour qu'on mette tes affaires chez lui. »

Moi : « Mais vous auriez pas pu me le dire ? J'ai eu super peur ! »

Daniel : « T'avais qu'à regarder dans ta boite aux lettres, il a normalement laissé un mot. »

Moi : « Bon, et bien je vais aller voir. »

Daniel : « Oui, tu m'envoies un message si il y a un soucis, d'accord ? »

Moi : « Oui, ne t'inquiètes pas. »

Daniel : « Bisous ma puce. »

Moi : « Bisous. »

-fin-

Je descendais rapidement vers la boîte aux lettres. Effectivement, il y avait bien un papier de Neymar m'indiquant qu'il avait pris toutes mes affaires chez lui et que je n'avais qu'à le rejoindre quand j'arrivais, et en suite il m'avait laissé son adresse. Je remontais dans mon appartement une dernière fois, en prenant soin de bien faire le tour des pièces pour voir si je n'avais vraiment plus rien à moi, et je sortais. La dernière fois que je fermais cette porte, que je descendais ces escaliers, que je passais dans ce hall, et avant de glisser les clés à l'intérieur de la boite aux lettres que je regardais qu'il n'y ai pas de lettres pour moi. Puis je partais prendre ma voiture pour me rendre chez Neymar.

-ellipse du trajet-

Après une dizaine de minutes, j'arrivais chez Neymar. Il était plus de 23h30 et je n'osais pas sonner, de peur de réveiller son fils. Je décidais donc de l'appeler.

-appel-

Neymar : « Oui ? »

Moi : « C'est Camila, et je suis devant chez toi ! » Dis-je en laissant échapper un rire.

Neymar : « Oh, j'arrive ! »

Et si les rêves devenaient réalité ?Where stories live. Discover now