LOVE DEAL - Charles Leclerc

règle numéro 7

❛ tu peux vaincre tes peurs et même les apprivoiser et en faire des forces... ❛
sasha pov...

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Le restaurant sonne à sa fin et étonnamment, ça n'a pas été si catastrophique. Je pense avoir réussi à passer quelques tests qu'il m'a donné.

J'ai tenté de tout retenir pour mettre en application ses conseils d'ici quelques jours mais je sais que je serais 8 fois plus stressée.

Alors que l'on attend la voiture de Charles, mon téléphone vibre d'une force entre mes doigts. Mon objectif est de rentrer chez moi pour retrouver ma bulle.

J'ai côtoyé trop de monde pour la journée et le brun a été le plus éprouvant de tous avec ces réflexions et ses piques.

Catarina est censé m'avoir préparé mon thé, et je vais pouvoir me poser sur la terrasse, un livre à la main et de la musique en fond.

– Cassie ? Tu as un souci ?

– T'es avec Charles ? Un bruit de musique résonne en fond.

– Oui, pourquoi ? Mon doigt se plaque sur mon oreille pour tenter de mieux entendre.

– Viens à la soirée avec lui, je veux trop te voir.

Je repousse mon téléphone, permettant à mes oreilles de revivre en passant, loin de la musique qui se joue dedans.

– Tu vas en soirée ?

Son regard se tourne rapidement dans ma direction, se demandant comment je peux être au courant de cette information.

– Cassie me demande de venir, tu veux bien m'emmener ?

Je réalise rapidement ma demande, paniquant sur le moment. Mes mains viennent se secouer entre nous, laissant toujours mon amie en attendant.

– Enfin, non. Je me débrouille. Je ne veux pas que tu sois gênée par moi. Le téléphone revient se coller à mon oreille. J'appelle un uber et...

– Je t'emmène.

Ma bouche reste ouverte dans le vide quand je l'entends me couper, remerciant au passage le voiturier qui vient lui tendre ses clés.

– Tu montes ?

Charles, comme à son habitude, n'attend pas ma réponse avant de disparaître dans l'habitacle noir de la Ferrari.

– J'arrive Cassie.

Sans entendre ce qu'elle me dit, je finis par raccrocher. La porte cède sous ma prise et mes jambes entrent au contact du cuir.

Malgré que l'on est fait l'aller ensemble, je reste toujours impressionné par la beauté de cette voiture.

La formule 1 ne m'intéresse pas plus que ça, même si je pense que c'est surtout pour m'opposer à papa. C'est tout de même le contraire pour les voitures.

Le silence commence à se faire alors que je le vois prendre des routes, en direction de l'extérieur de la principauté.

Si on veut viser des grosses maisons, c'est automatiquement dans les villes qui entourent Monaco. J'imagine que cela doit être le cas pour cette soirée.

– Tu n'es plus gênée par ma présence ?

– Tu sortiras avant moi et on dira que tu es venue en taxi. Son regard reste fixé sur la route

– Charmant.

Mes bras se croisent, me refermant clairement sur moi-même après ses paroles. C'est blessant et frustrant de ne pas comprendre ce qui le gêne autant sur une possible amitié entre nous.