LOVE DEAL - Charles Leclerc

règle numéro 15

❛ c'est vrai, perdre ce dont on rêve est tragique, mais réaliser ses rêves, je pense qu'on ne peut rien souhaiter de mieux.  ❛
sasha pov...

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Mon sommeil semble, pour une fois depuis des jours, apaisant et agréable. Tellement que je refuse quasiment d'ouvrir les yeux.

Au contraire, c'est plutôt le mal de tête qui me dérange, m'empêchant de profiter de ce repos, pourtant si mérité.

Ma tête repose sur quelque chose qui monte et descend doucement, me berçant entre mes rêves et la réalité.

La chaleur qui s'en dégage est plutôt agréable aussi, créant autour de moi comme un cocon. J'ai l'impression qu'une bulle me protège.

Si je dois signer pour dormir comme ça tous les jours, je prépare déjà ma plus belle signature et je fonce sur les papiers.

L'air est assez frais, signe qu'une fenêtre est ouverte sur l'extérieur, mais encore une fois, je préfère largement rester dans ce monde parfait.

Cependant, ça ne semble pas être le cas pour tout le monde au moment où une sonnette se met à résonner encore et encore dans mes oreilles.

Le bruit strident se mélange difficilement avec le tambour qui joue dans ma tête, m'obligeant alors à ouvrir les yeux pour porter ma main à mon crâne.

La lumière reste compliquée à adapter mais ce qu'elle laisse voir me fait autant paniquer que cela me gêne. Je rêve, c'est obligatoire.

Charles dort encore, les yeux fermés, la respiration calme. Je me rends compte rapidement que ma tête prenait place sur son torse nu, tout comme ma main.

La sensation de chaleur venait alors de lui et je ne sais même pas comment me sortir de là. L'image de lui, actuellement, est si parfaite que je ne me vois pas tout gâcher.

Je prends le temps de l'admirer, repérant encore la télévision allumée et la couverture a peine défaite. On devait simplement regarder un film.

Mais l'alcool a dû m'assommer plus que je ne m'attendais et le matelas humain qu'à fait Charles a dû être trop tentant pour résister.

— Charles ?

Je dépose mes doigts sur sa peau, le secouant légèrement pour le réveiller. L'invité mystère semble persister sur sa présence.

— Réveille toi Charles.

— C'est clairement impossible tant que tu dors avec moi, Sha.

Sa voix rauque me fait littéralement un nouvel effet, tellement qu'un frisson finit par me parcourir quand il vient passer son bras autour de moi pour me rabattre sur lui.

Un petit rire sort alors de mes lèvres quand je me retire et que je l'entends grogner. Malgré mon envie contraire, je quitte le lit en direction de son placard.

Première étape : trouver un bas.

Je remarque mes jambes nues et surtout que seul un haut Ferrari cache mon buste. Les souvenirs sont flous et je ne me rappelle pas tout.

Pourtant, la panique me gagne quand je me rends compte qu'il a possiblement pu voir ma cicatrice. Je fais toujours au mieux pour la cacher.

Alors que le bruit résonne de nouveau, mes pensées s'éparpillent pour pouvoir me concentrer sur ma mission suivante : aller ouvrir.

Je cours les quelques pas qui me séparent de la porte et après un rapide coup d'œil dans le judas, la poignée finit par céder sous mon poids.

— Sasha ?