𝓜𝓪𝓷𝓸𝓾.

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Jeudi, 8h00.

Mes affaires étaient déjà prêtes, j'en avais profité pour nettoyer chez moi.

J'avais mis un jogging simpliste gris, ainsi qu'un top bleu foncé et mes Nike air blanches. J'avais rattachée mes cheveux, plus pratique pour le casque. J'avais simplement mis du mascara, rien d'autre.

Je devais partir d'ici dix minutes.

Dix minutes plus tard j'entra dans ma voiture, et la démarra. Pour le mans j'avais environ deux heures de route.

(Nda : Je sais que c'est beaucoup plus loin que ça mais svp faites pas attention)

J'avais connectée mon compte Spotify à ma voiture, en souriant.

Paper Soldier - Noryhe

J'étais assez stressée. J'avais fait le premier Gp dans l'écurie de Jordan, son accident m'avais réellement marquée, si bien que depuis j'ai toujours une boule au ventre quand je parle de son accident. Mais j'aime ça, j'aimais avoir peur, avoir de l'adrénaline qui coule dans les veines, ressentir toutes sortes d'émotions en même temps.

Parce que pour moi c'était ça, vivre.
Faire des choses toutes plus folles les unes que les autres. Avoir peur, pleurer, rire, gémir, hurler, chanter, danser.

Shud up My Mom's Calling- Hôtel Ugly

Fumer, boire, baiser, écouter de la musique.
Se sentir tellement vivre que une fois les portes de la mort t'atteignant, tu peux te dire : « Putain j'ai vécu une bête de vie »

Bien sûr certaines personnes arrivent à faire de leur vie quelque chose de magique, à toute vitesse, sans regarder derrière soi, sans penser aux conséquences, sans en avoir quelque chose à foutre des avis des autres.

Mais je n'y arrive pas, vouloir profiter de la vie quand celle-ci ne fait que te ramener vers les abysses, ça donne envie de vomir.

Abdomen- Jok'air

Je me sentais de plus en plus vide.
J'arrivais toujours à sourire pour les gens que j'aimais. Mais j'avais l'impression d'avoir de plus en plus de mal à gérer le peu d'émotions que je traversais.

C'était un peu la même chose chez Sidjil.
Lui qui petit à petit se remettait de la séparation de leur ancien groupe d'amis.
Eux qui n'avaient jamais été là pour lui.
Eux qui l'avaient lâché quand il était au fond du gouffre, où il avait des idées noires.
Mais eux, eux je les adorais...

Non, non je ne devais pas penser à eux.
Mais je les avais connue, j'avais partagée des choses avec eux, j'avais rigolée avec eux, c'est vrai je ne l'oublie pas.
Mais maintenant nous n'étions que de simples inconnus, des gens qui t'avaient aimé, mais qui sont partis de ta vie du jour au lendemain.

Seul avec du monde autour- Orelsan

Mine de rien, j'étais excitée, à l'idée de les revoir. Gotaga, Lucas, Maghla, Billy, Théodore, Étienne, Maxime, Yvick, Sylvain, Pierre, Kaatsup, Bousi, Depielo, Manon, Seb, Baghera, Horti, Théo, Ana, Djilsi, Maxime.

Je ne connaissais que la moitié environ, mais ça faisait déjà du bien de faire de nouvelles rencontres, surtout que certaines filles je ne les avaient jamais vue de ma vie.

Et ma f4. Cette voiture c'était comme une bulle. J'oubliais tout le temps de rouler.
Écouter le bruit du ronronnement du moteur, sentir les gravier sous le siège. Vivre à toute vitesse.

Embrasse-moi- MZ

Je n'avais même pas eu de nouvelles de Maxime depuis notre dernière discussion, d'ailleurs je crois même qu'aucun de nous deux n'a le numéro de l'autre.
Je ne savais pas encore comment le considérer. Une connaissance ? Un ami ? Un simple gars ?

𝑫𝒐𝒏'𝒕 𝑭𝒖𝒄𝒌𝒊𝒏𝒈 𝑳𝒆𝒂𝒗𝒆 𝑴𝒆. || 𝑴𝒂𝒙𝒊𝒎𝒆 𝑩𝒊𝒂𝒈𝒈𝒊 Where stories live. Discover now