𝑫𝒐𝒏'𝒕 𝑭𝒖𝒄𝒌𝒊𝒏𝒈 𝑳𝒆𝒂𝒗𝒆 𝑴𝒆. || 𝑴𝒂𝒙𝒊𝒎𝒆 𝑩𝒊𝒂𝒈𝒈𝒊

𝓓𝓮𝓻𝓷𝓲𝓮𝓻 𝓬𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮.

1 mois plus tard, 9h00.

Je me réveilla doucement, mes yeux s'ouvraient délicatement, laissant apparaître les rayons du soleil transpercer mes iris.

Je me tourna.

Ma tête collée contre le torse de Maxime, celui-ci dormait paisiblement, sa main gauche posée sur mon dos, tandis que son bras droit me serrait contre lui.

Mais je décida de rester un peu ici, en caressant Tokyo étalé sur le bout du lit.

Je me plongeais dans mes pensées, et pour la première fois je me perdais dans des pensées positives.

J'avais ce sentiment d'aller mieux depuis quelques semaines.

Maxime avait été présent à chaque crises, bien que je pensais ne plus en faire.

Mais bon, tout s'en va avec le temps.

Clément ne me faisait plus peur, parce que le brun m'avait redonner de l'espoir, de l'amour, de la tendresse, là où je pensais les avoir perdus à jamais.

Marine, Chloë, Sidjil, Manas, Théodore, Ben, Elian, ils restaient près de moi malgré tout ce que j'ai pu faire, tout ce que j'ai pu dire.

Ils sont là pour m'aider au maximum.

Je sentais que je recommençais à revivre de nouveau, à rire de nouveau.

Je me sentais aimée, entourée par des gens bons, des gens qui ont su me tirer vers le haut, là où je tombais profondément dans les abysses.

Je tournais la tête vers Maxime en souriant.

Il avait toujours un peu de mal avec les critiques, qui malgré tout devenaient de moins en moins fréquentes.

Mais ça allait mieux, il avait appris à ne pas que cette histoire le pourrisse encore.
Il essayait petit à petit de reprendre confiance en lui, que ce soit grâce à moi, grâce à ses amis, ou même grâce à lui-même, tout simplement.

J'étais si fier de lui.

Il est si doux avec moi, il a été patient, aimant. Je le remercierais jamais assez, il a été plus présent en trois mois que des gens qui ont été là pendant plusieurs années.

Je le regardais qui s'étirait, le torse chaud collant sur ma tête, son jogging frottant contre mes jambes nues.

Je me leva calmement, essayant de ne pas le réveiller. J'ouvrais la fenêtre et sortis doucement de la pièce.

10h00 :

J'entendais des pas appuyant contre le parquet.

Le brun apparaissait dans la pièce, les abdos bien tracés grâce au sport qu'il avait reprit, et sa peau bronzée, signe de son retour de vacances passées en Corse.

Je rougissais en baissant les yeux, il était si beau qu'il en était intimidant.

Il me regardait en souriant avant de se déplacer derrière moi.

Il me prit délicatement la taille et posa lentement ses lèvres sur les miennes.

Maxime : Bonjour mon ange.

- Bien dormi ? Dis-je en souriant.

Il me hocha la tête. La matinée se passa tranquillement.

19h30.

Sidjil : Mais mec abuses pas !

Théodore : Pauvre petit il va chialer !

Manas : Non mais ça ce fait pas !