𝓟𝓻𝓸𝓹𝓸𝓼𝓲𝓽𝓲𝓸𝓷.

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Ellipse de la soirée, 01h15.

Je discutais tranquillement avec mes amis.

Aucun de nous n'avais fini bourré, tout le monde parlait calmement de tout et de rien comme des adultes. Et des fois c'est vrai que ça faisait un peu de bien le calme.

Je sentis Maxime bailler sous sa main.
Je le regarda comme pour lui demander si ça allait, il me répondit avec un sourire.

- Bon il se fait tard, on va y aller.

Maxime : Ouais t'a raison. Dit-il en frappant dans la main de Sidjil.

Je sentais la connerie arriver, mais il n'en fut rien. On quittait la pièce, laissant Theodore Manas Sidjil et Marine parler entre eux.

Ellipse du trajet de voiture.

J'entra les clés dans la serrure et ouvris la porte d'entrée afin d'y pénétrer, la main entremêlée à celle du brun.

- C'était quoi ce tchèque avec Sid ?

Il passa sa main sur sa nuque.

Maxime : Disons que tu as bien cru à mon bâillement.

- Hein mais pourquoi ? Dis-je en rigolant.

Maxime : J'avais trop envie de rentrer, passer un peu de temps avec toi.

Il s'approcha de moi, remonta légèrement le haut détachable de ma robe, et glissa ses mains froides sur mes hanches nues.

Il m'embrassa tendrement, me serrant plus contre lui.

Maxime : Manon ? As-tu toujours peur de Clément ?

J'eus un sourire. À vrai dire j'avais déjà la réponse dû à la discussion que j'avais pu avoir avec Marine pendant la soirée.

« Je n'ai pas tout oublié, mais disons que maintenant je ne pleure plus quand j'y penses. C'est très con parce qu'il y a à peine une semaine j'en faisais encore des crises. »

- Je sais qu'il ne me touchera plus. Donc non, je n'ai plus peur de lui.

Il m'embrassa une nouvelle fois en caressant ma taille.

Maxime : Je suis fier de toi Manon.

- Et toi ? L'harcèlement ?

Maxime soupira en souriant, nichant quelques instants son nez dans le creux de mon cou. Je sentis une larme couler sur ce dernier.

Je lui caressait la tête à l'aide de mes doigts.

Maxime : Les gens m'ont laissé tranquille depuis que tu m'as dis de changer d'appareil.

Je ne le sentais pas tellement honnête.
Sa respiration devenait plus saccadée.

- Viens on va s'allonger.

Je lui pris la main et l'emmena dans la chambre. Il s'assit sur son lit, j'étais debout face à lui.

Maxime : J'ai besoin de toi...

Il prit une nouvelle fois mes hanches et me tira vers lui, je me retrouvais sur ses genoux.

- Maxime il faut que tu arrêtes de les écouter. Ils ne te connaissent pas, ils n'ont en aucun cas le droit de te juger.

Maxime : Je sais Manon, je suis désolée.

- Ne t'excuse pas, c'est normal.

Il m'enroula fort contre lui et sanglotait.
Je tentais tant bien que mal de le réconforter, caressant délicatement sa nuque avec mes ongles, remontant sur des cheveux.

𝑫𝒐𝒏'𝒕 𝑭𝒖𝒄𝒌𝒊𝒏𝒈 𝑳𝒆𝒂𝒗𝒆 𝑴𝒆. || 𝑴𝒂𝒙𝒊𝒎𝒆 𝑩𝒊𝒂𝒈𝒈𝒊 Where stories live. Discover now