VALDEZ

21: New York

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Pointe de vue: Miguel

À 6 heures 30, nous voilà à l'aéroport international John F. Kennedy. L'avion a atterri après 5 heures 30 minutes de vol. Je suis descendu de l'avion suivi de Diego. Nous avons remercié le pilote et l'hôtesse. Nous nous sommes dirigés vers le SUV noir qui nous attendait juste en face.

J'ai contourné le véhicule pour me placer du côté conducteur. J'ai ouvert la portière et j'ai placé mes affaires à l'arrière. Diego est monté, a attaché sa ceinture et a posé sa tête sur la fenêtre. Rien qu'à ses yeux, on pouvait voir qu'il était épuisé.

J'ai attaché ma ceinture à mon tour. J'ai inséré les clés et le bruit du moteur s'est fait entendre. J'ai fini par démarrer et quitter cette piste d'atterrissage. Nous nous sommes retrouvés sur l'autoroute pour accéder à la ville. Diego s'est endormi, et c'est mieux comme ça.

Il m'a agacé avec sa question. Est-ce que Mina me plaît ? Quelle question, je me demande où est-ce qu'il est allé chercher ça encore. J'ai secoué la tête négativement. Je me suis concentré sur la route, le soleil commençant à se lever. La circulation new-yorkaise commence à s'ouvrir.

Une heure plus tard, nous sommes arrivés au 111 West 57th Street, la tour Steinway, l'un des gratte-ciels les plus impressionnants et beaux de New York. J'avoue être fier d'avoir investi là-dedans. Je me suis finalement garé dans une rue à proximité. J'ai réveillé Diego d'un coup d'épaule. Nous sommes sortis du véhicule avec nos affaires.

J'ai mis mes clés dans ma poche et nous avons avancé vers l'immeuble. Personne ne me connaît aux États-Unis, sauf peut-être les hauts placés, car j'ai le statut d'être le fils de... Mais pour le reste, on est  des êtres humains tout à fait normaux. Nous sommes entrés dans ce bâtiment luxueux. Il n'y avait pas énormément de monde. Nous nous sommes dirigés vers l'ascenseur et nous sommes montés.

J'ai appuyé sur le trente-cinquième étage. Une fois en haut, nous sommes sortis de l'ascenseur et nous nous sommes dirigés vers l'appartement 546. Diego a sorti les clés et a ouvert la porte. Il est entré, et je l'ai directement vu se diriger vers le couloir menant aux chambres. J'ai récupéré les clés et je suis entré dans l'appartement, refermant la porte derrière moi.

Je jette un coup d'œil par la fenêtre, et cette vue sur New York est magnifique. C'est différent de la Colombie. J'ai déjà vu mieux que ça, mais en termes d'esthétique, New York est quelque chose d'autre. Cette ville a la capacité de faire rêver ses habitants et ses touristes. Je me dirige vers une chambre, l'ouvre et balance mon sac par terre.

Je referme la porte derrière moi, retire mes chaussures, puis mes vêtements. Je reste en caleçon et m'allonge sur le lit. Je suis épuisé et j'ai besoin de ce calme que je n'ai pas à Cali. Je me couvre de cette couette et me place contre le mur pour m'endormir paisiblement. Je tombe dans les bras de Morphée, une fois de plus.

Quelques heures plus tard

Le soleil traverse les rideaux de ma chambre. Je ne sais pas quelle heure il est, mais il doit déjà être midi passé, car il y a énormément de bruit venant de l'extérieur. Je frotte mes yeux et je me redresse, j'attrape mon téléphone. Il est 15 heures 30. J'ai récupéré une bonne nuit de sommeil. Je déverrouille mon téléphone et consulte mes messages. J'ai une tonne de messages vocaux de Marià. Je souffle et je commence à les écouter :