26: Kennedy Johnson

2.3K 94 18
                                    

🌟🌟🌟








🌟N'oubliez pas de voter et de commenter🌟









Pointe de vue : Kenny Johnson









20 ans, 20 ans que l'on ne m'avait pas mentionné le nom d'Angela Valdez. 20 ans que personne ne m'avait rappelé cette partie mouvementée de ma vie. Mon esprit était déjà passé à autre chose, mais aujourd'hui le présent m'oblige à me rappeler les événements du passé. Mon corps frissonne à cause de son nom qui, à l'époque, était le plus connu dans le milieu politique, de façon positive et négative.

J'ai tiré discrètement les rideaux du salon afin de jeter un coup d'œil à ces jeunes hommes qui étaient en train de s'en aller. Ils sont forts et courageux, mais le terrain sur lequel ils veulent s'avancer n'est pas de leur niveau. Je retourne m'asseoir sur mon fauteuil.

Mon regard se tourne vers le plafond, le salon est sombre comme cette période. Je plisse mes yeux, et les flash-back reviennent peu à peu. J'aurais dû, j'aurais dû écouter Angela. Je regrette, je me sens coupable de sa mort. J'ai pris à la légère les choses, je les ai négligées. Je l'ai négligée et aujourd'hui, ses filles manquent de leur mère à cause de moi. Mon motif concernant mon implication dans la mort d'Angela est la négligence.

J'aimerais retourner dans le passé, j'aimerais changer les choses et peut-être même sauver la vie de cette femme.






Flash-back Cali, Janvier 1997






Les téléphones ne cessent de sonner aujourd'hui après avoir diffusé un numéro pour une prime à toute personne voyant les frères Rodriguez Orejuela et leurs hommes. Voilà, dix heures maintenant que nous recevons des appels et que nos agents vont sur place. Et je sais que la plupart sont envoyés par les frères afin de brouiller les pistes.

Ce jour-là de janvier 1997, j'étais assis à mon bureau comme d'habitude. Derrière moi, la photo de notre cher président Bill Clinton. Un homme qui, aux yeux du monde, n'était pas parfait. Les États-Unis étaient mal vus juste après la guerre du Vietnam, l'opération Desert Fox et les bombardements dans les Balkans.

Je n'ai qu'une hâte, c'est de rentrer chez moi, retrouver ma femme et mes enfants. Je passe mes journées à recevoir des personnalités politiques, discuter avec mes agents et traquer les frères Rodriguez Orejuela. Mais ce jour-là, une nouvelle affaire est venue au jour.

Mon bureau s'ouvre brusquement, je sors de mes pensées, et mon regard se tourne vers la porte. Je lâche un soupir car à chaque fois qu'il ouvre mon bureau, c'est pour m'embêter, en conclusion, me faire chier.

- Monsieur l'ambassadeur, vous ne devinerez jamais ce que je viens de découvrir.

- Qu'est-ce qui se passe encore, Tommy? Que as-tu me fait cette fois-ci?

- Non, monsieur, c'est sérieux. Cette fois-ci, mentionne-t-il en fermant la porte de mon bureau.

Il s'approche de mon bureau et se penche vers moi. J'arque un sourcil d'incompréhension car chaque fois qu'il fait ça, c'est qu'il va dire de la merde.

- À chaque fois que tu débarques comme ça dans mon bureau, c'est pour m'apporter de fausses informations.

- Non, monsieur. Cette fois-ci, c'est la bonne. Je pense que le numéro que nous avons donné est utile.

VALDEZ Where stories live. Discover now