40: une guerre.

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Point de vue : Ricardo









J'ai lancé mon verre de whisky sur la télévision. La seule chose que j'ai entendu c'était le rire de Julian Gaviria qui remplissait la pièce, je me suis donc tourné vers lui.

- Tu t'attendais à quoi ? Une guerre c'est comme ça, dit-il en riant. En même pas 24 heures, il a brûlé un de tes QG, il a pillé une banque, il a fait exploser deux pharmacies et en plus il ta voler un terrain !

Il finit par applaudir. J'ai été trop négligeant avec Miguel et je l'ai peut-être sous-estimé. Et c'est une grande erreur, mon téléphone vibra dans ma poche. J'y jeta un coup d'œil, c'était mon père. Une trentaine d'appel manquer, il peut attendre.

- Tu sais pourquoi je ne vais pas faire mes valises tout de suite ? Demande-t-il.

- Dit moi, lançais en soupirant.

- Parce que Barrera est avec Miguel.

Barrera ce nom me dit quelque chose mais je sais plus où est-ce que je l'ai entendu...

- C'est le chef de la guérilla colombienne. C'est assez pour te montrer que Miguel ne sait pas allier à n'importe quoi mais à un de mes pires ennemis, et c'est une des raisons pour lesquelles je ne vais pas te laisser te débrouiller seul.

J'arque un sourcil, Eliot entre dans la pièce. On se lève et on se réuni tous autour de la carte.

- Bon, il a attaqué ses deux pharmacies et cette banque, dit-il en pointant la carte.

- Oui mais il a quand même attaqué au bar et comme otage il a Dominguez. Et s'il parle, on est foutu, dit Javier.

- Il n'aura pas le temps de parler, Miguel l'aura déjà tué... dis-je.

J'ai tourné mes pouces, le stress prend le dessus et celui qui me rassure habituellement est dans un état délicat.

- Il a pris Siloé aussi, Ricardo on peut pas se laisser faire aussi facilement, dit Javier en regardant la carte.

Je passe ma main sur mon visage. Comment vais-je répliquer ? En même pas 24 heures, il m'a pris tout ce que j'avais...

Eliot entre dans le salon avec un sourire aux lèvres. En espérant que ce sourire soit dû à une bonne nouvelle.

- J'ai trouvé les sociétés qui travaillent pour Miguel depuis quelques temps maintenant, dit Eliot. On a Vylia student des frères Tiros et on a Pelyro de la famille Dali.

- Deux familles puissantes, dit Javier en soupirant.

- Il serait plus judicieux d'attaquer les frères Tiros que la famille Dali. C'est une famille beaucoup trop puissantes comparé aux frères...

- Quel est le plan, dit Gaviria.

- On va faire comme Miguel, on va lui voler, brûler et attaquer ce qui lui appartient... dis-je. Gaviria, je te laisse champ libre. Si tu dois tuer des femmes et des enfants fait le.

Javier a secoué de la tête.

- On avait dit pas les femmes et les enfants, murmure-t-il.

- « On avait », prononce Julian. C'est de l'imparfait. Ce n'est plus d'actualité.

Javier souffle.

- Combien de gars avons-nous en ce moment ? Demandai-je à Eliot

- Ils sont une centaine.

VALDEZ Where stories live. Discover now