43: Sofia.

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Point de vue : Sofia










Plus de deux semaines que je n'ai plus de ses nouvelles. Il ne répond ni à mes messages ni à mes appels. Et en période de guerre, ce n'est jamais bon. Peut-être que je me fais du souci pour rien...

À la minute où mon téléphone a vibré, je l'ai attrapé. C'était un message de Miguel.

« Je t'envoie une adresse, tu me rejoindras là-bas à 20h30. »

Pourquoi est-ce que je devrais le rejoindre ? Ce n'est pas Miguel que j'ai envie de voir mais Diego. C'est quand même louche. Et je me suis imaginé le pire...

J'ai soupiré. Il m'a envoyé l'adresse et j'ai pu constater en la lisant que c'était dans les montagnes, dans un coin éloigné de la ville. Je me suis levée de mon lit et je me suis habillée.

J'ai ouvert la porte de ma chambre et je me suis dirigée vers la sortie, mais quand je me suis retrouvée à côté du salon, Monsieur Arroyo était toujours là. Il était assis devant sa télévision en train de regarder les informations sur la guerre qui déchirait son pays.

J'en ai profité pour sortir.

- Où est-ce que tu vas à cette heure-ci ? Demanda une voix que je reconnu en un instant.

Je me suis tournée vers elle. Elle venait de descendre d'un véhicule. Elle avait des sacs en main et elle me scrutait de haut en bas.

- Je... je vais marcher un peu.

Elle a monté les trois petites marches qui nous séparaient.

- Mais il est tard, Sofia, et tu sais à quel point le pays est dangereux.

J'ai levé les yeux au ciel.

- Isabel, je vais juste marcher. J'ai besoin de me dégourdir les jambes.

Elle n'a rien dit et a disparu de mon champ de vision. À l'extérieur de la résidence, j'ai avancé jusqu'à ce qu'un taxi passe devant moi. J'ai tendu mon bras en voyant un taxi approcher et je suis montée.

- Bonsoir, où allez-vous ?

- Je vais dans les montagnes, pas très loin.

- D'accord.

Il démarra. Et chaque paysage qui s'offrait à moi me rendait de plus en plus nerveuse. Je me demande ce qui m'attend là-bas, je sens que ce n'est pas bon du tout. La radio en fond me rappelait sans cesse les dégâts de cette guerre.

Nous avons fini par arriver vers les montagnes. Je lui ai montré l'adresse. Il s'est arrêté sur une route inconnue. J'ai conclu que c'était là que je devais descendre. Au moment où j'allais ouvrir la porte, le chauffeur m'a stoppée.

- Mademoiselle, êtes-vous sûre de vouloir descendre ? Il n'y a personne. Il se peut que ce soit un piège.

- Non, c'est la bonne adresse. Ne vous en faites pas pour moi.

- Je peux attendre si vous le souhaitez.

- D'accord, merci, répondis-je avec un sourire.

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