VALDEZ

55: elles sont là.

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Point de vue: Ace

Nouvelle année, nouveau départ.
Nouvelle résolution, je me souhaite pouvoir, réussite, bonheur, santé et argent durant cette année.

En espérant que cette année soit meilleur que l'année dernière.

Nous étions déjà le 4 janvier, il était 8 heures 30 et mon réveil sonna à nouveau. Il s'était arrêté durant les deux semaines mais je suis de retour à la réalité de ma vie.

J'ai filé à la douche, je me suis brosser les dents et laver. J'ai enfilé un haut blanc avec un jean et des baskets. Je pris mes affaires et lorsque je quittai mon immeuble.

Je suis monté à bord de mon véhicule et j'enfile mes lunettes de soleil. J'ai enroulé en direction de l'ambassade, il faisait déjà beau et chaud. La vie avait bien évidemment repris son cour à cause de l'arrêt de cette guerre durant les semaines des fêtes. Et si ça pouvait être les fêtes toute l'année...

- Qu'il fait beau, dis-je en regardant pleinement la route.

Et c'est là que j'ai pu comprendre que le trafique de drogue avait un énorme impact sur la santé mental et physique d'une population. Malgré leur pauvreté, leurs rêves et de vivre en paix loin de tout ça.

J'ai fini par arriver à l'ambassade et je me suis garé loin de la porte d'entrée afin de pouvoir marcher. Une fois en dehors de mon véhicule, j'alluma une cigarette et je marchai en direction de l'ambassade.

Mes yeux étaient rivés droit et loin devant. Le temps était agréable, les oiseaux chantaient, les gens qui étaient matinales souriaient. Cette Colombie-là, c'est celle-là qu'on aime et qu'on aimera toujours.

Une fois devant l'ambassade, j'ai vu deux petites filles positionner là à regarder dans le vide. Leurs vêtements étaient sales, leurs chaussures remplis de boue et leurs cheveux dans un sale état. Elles se donnaient la main, l'expression facial de la plus grande criait à l'aide.

Je l'ai examiné en terminant ma cigarette. C'était tout sauf normal...

- Excusez-moi, vous attendez quelqu'un ? Demandai-je en me rapprochant d'elle.

Et quand je me suis rapprochée la plus petite s'est blottit contre sa sœur comme par peur. La plus grande m'a fixé, elle avait l'air épuisé et affamé.

- Vous avez besoin d'aide ?

La plus grande a hoché de la tête, j'ai froncé les sourcils car avant moi plusieurs personnels de l'ambassade ont dû les croisés et personne n'a songer à venir leur parler. Je me suis dirigé vers le gardien de l'ambassade qui me regardait.

- Elles sont là depuis combien de temps ? Demandai-je les sourcils froncés.

- J'en sais rien, commente-t-il en haussant les sourcils, quand je suis arrivé ce matin, elles étaient déjà là.

- Et tu t'es pas dit que c'était bizarre, demandai-je en soulèvent un sourcil.

- Je suis gardien pas policier !

J'ai soufflé et je me suis retourné vers ses enfants. Je me suis avancé vers elle et je leur ai dit :

- Venez avec moi, dis-je en tendant ma main vers la plus grande.

Elle a hésité mais elle a fini par me donner la main et nous sommes rentrés dans l'ambassade. Tout le monde était déjà à son poste, j'entendais les rires des collègues et la joie des retrouvailles.