Pour toujours ta lumière (Marco x OC)

Chapitre 8

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Bonne lecture à vous !

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J'étais dans la chambre de mon père, nous étions tous les deux assis autour de la table qui se trouvait dans sa chambre, à se regarder sans vraiment savoir quoi dire, ni faire. C'était gênant, il n'y avait pas d'autre mot. Nous étions aussi gauches l'un que l'autre. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais me ravisais rapidement, n'ayant en réalité aucune idée de sujet de conversation. Je ne savais vraiment pas quoi lui dire et lui non plus. Comme on le dit, tel père, tel fils.

- Hum... Cette lettre, tu l'as déjà lu ? Finit-il par me demander en me montrant la lettre que j'avais confié à Marco.

Il se grattait l'arrière de la tête de gêne. Il avait fini par dire la première chose qu'il lui venait en tête. Mais je voyais qu'il voulait savoir ma réponse. Il se demandait si je savais ce que contenait la lettre de ma mère et je lui répondis très sincèrement.

- Non, répondis-je, le faisant froncer des sourcils.

- Alors comment... ?

- Mes grands-parents me l'ont dit. Ma mère leur a donné trois conditions à remplir avant de me dire quoi que ce soit sur mon... sur toi, rectifiais-je.

- En parlant de ces conditions, ta mère en parle dans sa lettre, mais ne précise pas ce que sont ces conditions. Je peux savoir ce qu'elle a imposé ?

- Que j'ai déjà demandé des informations à ton sujet, que tu sois venu de toi-même dans notre village et que je sois au moins rentré en contact avec un des membres de ton équipage, me rappelais-je. J'ai appris que tu es mon père quand j'ai parlé de vous aux vieux. Quand ces conditions ont été remplies en gros.

- Je vois. Ta mère a posé ses conditions, je comprends mieux. Tu sais... Je ne savais pas pour...

- Je sais. Les anciens m'ont prévenu, on s'en doutait tous. D'après eux... Elle a fait tout ça pour me protéger, le coupais-je.

- De la Marine, complétait-il. Je comprends. Je suis désolé, Hikaru. Si j'avais été plus insistant avec ta mère, j'aurais réussi à la convaincre de partir avec moi sur les mers et nous serons tous les trois aujourd'hui... en famille.

- C'était le choix de ma mère, pas la tienne, haussais-je des épaules. Tu n'y es pour rien du tout et je n'ai pas une vie triste, c'est même l'inverse. Et si tu t'en veux, on pourra rattraper le temps perdu quand je serais avec toi sur les eaux. Je veux vivre une vie d'aventure et tout apprendre de ce monde. Je compte bien faire mon sale gosse avec toi et te faire tourner en bourrique, souriais-je en coin.

- Compte sur moi. Maintenant que je sais que j'ai un fils, je compte bien en prendre soin ! Riait mon père avec fierté. Ta mère se doutait que tu serais comme moi, assoiffé d'aventures ! Elle l'a écrit dans sa lettre. Elle a toujours été très douée pour cibler les gens.

- Hum.

Ce fut ma seule réponse et de façon complètement détaché du nouveau sujet de conversation. J'avais déjà demandé des informations sur elle à mes grands-parents, et ils m'avaient répondu, mais même si je la respectais, je n'étais pas plus curieux que cela sur elle. Je comprenais pourquoi elle m'avait abandonné, mais j'avais tout de même du mal à admettre et comprendre pourquoi elle n'avait rien dit à mon père. Je lui en voulais un peu, pour nous avoir privé l'un de l'autre pendant toutes ces années. Barbe Blanche, enfin mon père, dû le comprendre, car je vis une pointe de tristesse poindre dans son regard et ce dernier se fit aussi plus doux et paternel.