Pour toujours ta lumière (Marco x OC)

Chapitre 9

Bonsoir à vous !

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Bonne lecture à vous !

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C'était le jour de leur départ, encore. Ils partaient de nouveau pour six mois, peut-être plus, peut-être moins, ils ne savaient pas. Grand-mère leur a fait une carte de vie chacun, et m'en a donné un bout, j'avais donc un bout de papier au nom de Marco et une autre avec écrit papa dessus. Cela me faisait encore si bizarre. Dire qu'il n'y avait pas si longtemps, je n'avais pas de père, ni de petit ami, et me voilà à avoir les deux et que tous les deux partaient, encore.

Elle avait également fait un à mon nom pour mon père et Marco, disant que comme ça, ils retrouveront toujours ma piste. Bien sûr, elle plaisantait, tous savaient que je ne quitterai pas l'île sans eux et surtout tant que la vieille femme soit encore en vie. Ma grand-mère se sentait mal de me restreindre ainsi, mais en même temps elle était reconnaissante que je prenne soin d'elle jusqu'à la fin. A la place, elle fit de son mieux pour préparer mon départ. Elle forma quelques personnes à la médecine sur l'île, histoire de me soulager. Ils n'étaient pas des médecins et n'en avaient pas le niveau, mais étaient de bons infirmiers et infirmières. Je n'avais plus qu'à poser les diagnostics et m'occuper des cas les plus graves.

Grâce à tout ce qu'ils avaient mis en place, je pouvais trouver le temps pour mettre en pratique plus régulièrement tout ce qu'on m'avait appris pour naviguer. D'autant plus, que mamie avait profité de la présence de Joz pour faire réparer le voilier qu'elle possédait. Je pouvais donc faire le tour de l'île et passer une ou deux nuits par-ci, par-là en mer. Je me dis même une promesse, de réussir à les accompagner le jour où ils reviendraient sur Dokra. Je voulais les surprendre en voyant les progrès que j'aurai fait d'ici-là. Je voulais qu'ils soient fiers de moi.

Par contre, je me détestais d'avoir souvent raison. J'aurai préféré avoir tort sur les idiots me harcelant, hélas... ce ne fut pas le cas. Ils n'attendirent même pas une heure avant de taguer de nouveau la clinique et de venir demander un loyer qui n'existait pas...

Grand-mère décida qu'il fallait en parler le soir même, alors que nous étions tous les deux à table. Elle n'arrivait plus à passer au-dessus de tout cela. Elle n'arrivait plus à faire comme si de rien n'était et je la comprenais.

- Hikaru, tu crois que tu as bien fait de ne pas parler de ce qu'il se passe à ton père et à Marco ? S'inquiétait ma grand-mère. J'ai peur qu'ils n'aillent trop loin...

- Mamie, je sais me défendre et si je n'arrive pas à supporter, ni régler le problème moi-même, alors je ne serais jamais un bon pirate. Pas besoin de les déranger pour si peu. Je peux me débrouiller, lui assurais-je avec un sourire.

- Je l'espère. Je m'inquiète beaucoup pour toi. J'ai peur qu'il t'arrive quelque chose, mon petit.

- Ne t'en fait pas, ce n'est pas des gars dans leur genre qui me feront grand-chose. Cous m'avez entraîné des années avec grand-père pour que je puisse me défendre et défendre ce qui me tiens à cœur. Je ne les laisserais pas me faire quoi que ce soit sans riposter.

- Marco est en train de déteindre sur toi, se moquait la vieille femme. Ça me fait plaisir de te voir un peu plus bagarreur, un peu plus... égoïste. Tu es bien trop gentil pour ce monde, l'équipage de ton père et ton père ont une bonne influence sur toi. C'est bien. Je n'aurais pas à me faire de mauvais sang à ton départ.

- Mamie, on a encore un peu de temps avant mon départ, souriais-je, mal à l'aise.

- Hikaru, j'ai discuté avec Edward. Je sais que tu veux prendre soin de moi jusqu'au bout de mon chemin. Mais je ne veux pas être celle qui t'emprisonne à cette île.