Chapitre 11 : Eden

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- Tu peux répéter ? Bégayé-je la voix tremblante, tandis que Callie s'approchait de moi, l'air confuse.

-Ton père t'as nommée à la tête de la mafia Vendetta, Eden. Répéta ma mère avec une voix rauque

Et moi qui avait espéré que toute ces rumeurs à propos de la succession de mon père n'étaient pas avérées, je m'étais trompée sur toute la ligne.

-Eden, poursuivit ma mère, tu ne parles à personne de toute cette histoire, si tu n'es pas chez toi, rentre à ton appartement rapidement et enferme toi, ferme tous les accès. Prépare tes valises, trois des hommes de ton père vont d'escorter dans ton nouveau domicile.

-Je ne peux pas continuer à vivre dans mon appartement ? Questionnai-je

-Non, c'est trop dangereux, en plus ton père a exigé que tu cohabites avec son ancien bras droit, qui est désormais le tien. Répondit ma génitrice

Attendez... Un bras droit ?

-C'est quoi cette histoire de bras droit Maman ?

-On t'expliquera plus en détail quand tu seras en sécurité, en attendant reste chez toi et ne laisse personne entrer dans ton appartement.

Après cette dernière injonction, ma mère raccrocha.

-C'est quoi cette histoire, ton père t'as vraiment nommée ?! S'exclama Callie, toute excitée

-Oui, il m'a nommée, soupiré-je, ça fait chier putain !

-Quel est le problème ?

-Le problème ?! Tu ne le vois pas le problème peut-être ? Je vais être la cheffe d'un gang bordel ! Je n'y connais rien à tout ça moi ! Je vais devoir faire des choses totalement amorales, qui ne me plaisent pas du tout ! Je ne vais plus du tout être en sécurité à cause des gangs ennemis ! Tu crois que c'est marrant ? De toute façon, t'es juste une petite conne qui ne pense qu'aux fringues et aux mecs ! Réfléchis un peu et tu verras que tout ça n'a rien de drôle !

Callie n'est sûrement pas la personne qui mérite de recevoir mon trop plein de colère et de stress, mais elle est la seule présente à mes côtés pour le moment

Ma meilleure amie me fixe, choqué et vexée par mes paroles blessantes. Avant qu'elle ne puisse dire le moindre mot, je la bouscule et sort de son appartement en trombe, les larmes aux yeux.

Et voilà.

Je viens de me mettre à dos la dernière personne qui jusque là m'aimait à ma juste valeur.

Je ne l'avais jamais insultée de la sorte depuis le début de notre amitié, et elle non plus.

Je descend les marches de l'escalier quatre à quatre, plus question de prendre l'ascenseur, si c'est pour refaire une rencontre bizarre.

Arrivée à ma voiture, je fond en larmes. Je suis en train de vivre un véritable cauchemar.

J'ai toujours détesté le changement. Pour moi, tout doit être un minimum planifié, et j'aime avoir une routine. Pas d'imprévus, pas de retard, pas de problèmes.

Et voilà que toute ma vie se retrouve bouleversée a cause de mon connard de père ! Déjà qu'il m'a détruit mon enfance en étant toujours absent, même quand j'avais le plus besoin de lui...

Je mets le contact, les larmes me brouillant la vue, et je m'engage sur la route.

***

Je suis de retour dans mon appartement, les larmes aux yeux. J'ai fait attention à verrouiller toutes les issues, et maintenant me voilà à devoir faire mes valises pour quitter mon chez-moi.

Je fourre tout dans des sacs sans faire le tri puis je m'allonge sur mon canapé en regardant le plafond.

Quelques minutes plus tard, on sonne à la porte. Je me lève de mon lit improvisé et vais jusqu'à l'entrée Un coup d'oeil dans le judas,et je vois 3 hommes se tenant debout devant ma porte. Ils sont grands, musclés , la quarantaine et surveillent leurs arrières.

J'entrouvre la porte :

-Mademoiselle Conti ? Lance le plus fin des 3, Nous sommes ici pour vous amener jusqu'au quartier général de Vendetta.

-Oui, c'est moi, est ce que vous pourriez prendre mes bagages s'il vous plaît ?

Un type s'approche et prend mes trois valises. Tandis que les deux autres continuent à surveiller le couloir.

-Où se situe le QG ? Je demande

-Votre mère vous expliquera tout en détail quand nous serons arrivés, en attendant, dépêchons nous, vous n'êtes pas en sécurité ici.

***

Ça fait maintenant vingt minutes qu'on roule sur l'autoroute, nous pénétrons maintenant dans une forêt qui paraît déserte ; ni infrastructures ni route bétonnée à proprement parler. Les arbres sont assez resserrés, ce qui crée une luminosité assez faible. Personne n'a parlé depuis que nous sommes montés dans le véhicule, un des gardes du corps conduit tandis que les deux autres surveillent nos arrières.

Soudain, la voiture bifurque vers une allée en partie dissimulée par de grands pins. Un énorme portail électrifié nous surplombe, et un des hommes l'ouvre à l'aide d'un boîtier.

Et ce que je découvre est... splendide. En face de nous, à une centaine de mètres se trouve une magnifique maison ultra moderne. Les murs blancs s'élèvent sur trois étages, et je peux distinguer plusieurs ailes du bâtiment, toutes surmontées d'un toit plat.

Tout est magnifique, de la petite allée de cailloux jusqu'aux plantes disposées un peu partout, le moindre détail semble avoir été pensé minutieusement.

La voiture se gare tandis que je descends, émerveillée par tant de beauté. À côté de ça, mon appartement parisien paraît bien misérable.

Les 3 types m'escortent jusqu'à la porte d'entrée, que l'un d'entre eux déverrouille.

En ouvrant cette dernière, je tombe nez à nez face à un grand homme brun vêtu d'un costume.

Et je le reconnais. C'est Rafael.

Mon "amour" d'enfance.

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Coucou ! Comment vous allez ? 

Pour commencer, je suis vraiment désolée de ne pas avoir pu publier ces deux dernières semaines, je posterai un autre chapitre cette semaine pour me faire pardonner!

Que pensez vous de ce retournement de situation ? 🤭

Kiss 💋 

V 🌸

Burning LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant