Chapitre 2

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SalamAleykoum,

J'vous passe 2 jours, rien de fou-fou c'est les cours quoi. Le week-end enfin arrivé, Lassana et Hawa sont partis chez mon grand frere, Abou. Et heureusement d'ailleurs parce que j'en pouvais plus de devoir les garder après les cours (ma mère travaillait de nuit.) Une fois rentrer des cours toute contente, je vois Ibrahim et Souleymane posés tranquille dans le salon.

Moi : Ibrah, il s'agirait de rentrer chez soi un peu ?

Ibrah : Cest chez moi aussi, qu'est-ce tu me parles ?
J'vous avait dit qu'il était agressif ce gars !

Maman : Contribues aussi aux factures alors.

Souleymane : Laissez le tranquille wesh? il vous arrive quoi, détendez-vous et laisser nous jouer a la play .

moi : Tu préfère Ibrah ou moi ?

Ibrah : Carrément ? Tranquille ton frère j'vais pas te le voler. Est confiance en toi un peu, non ?

Sur le moment on rigolait tous à gorge déployée mais au fond il avait pas tord non plus. J'ai toujours eu besoin de me sentir aimer (je ne sais même pas d'où vient ce sentiment), peut-être peur de l'abandon ? Je sais pas, mais ce que je sais c'est que cela a beaucoup trop joué sur ma confiance en moi et les décisions que j'ai pu prendre, j'ai toujours eu besoin de la validation d'autrui pour entreprendre quoi que ce soit. Concrètement, je pense que tout ça est dû à un manque d'amour paternelle Vous vous demander pourquoi ? C'est tout simplement je pense le manque d'amour paternelle. Mon père a longtemps été ma raison de vivre mais en grandissant il a commencé a aller au bled de plus en plus et nous abandonner avec maman. J'ai donc eu un peu mal mais j'me disais « tranquille, y a Souley », mais on s'est tous les deux éloignés et depuis je voue avoue que je ne supporte pas l'abandon et je m'y prend de toutes les manières pour retenir les personnes que j'aime.

C'est tellement ridicule mais c'est moi.

Enfin bref, après ça j'ai un peu discuté avec eu histoire de faire passer le temps puis j'ai rejoint ma chambre. Cette pièce j'pourrai y rester toute ma vie.

Jihane m'appel, je réponds :

Jihane : Mon frère est chez toi ?

Moi : Ouais, vient le chercher,  il veut que me voler mon frère à moi !

Jihane : Ptdrrrr vas-y j'arrive.

À peine 5 minutes plus tard, elle était déjà là. Logique, elle vit le bâtiment juste en face du mien.

Jihane : Viens on fait un gâteau mais genre un vrai, tu vois ceux de PINTEREST là ?

Moi : À partir du moment où tu me demandes de toucher quelque chose, crois moi qu'il sera tout sauf PINTEREST ma belle.

Jihane : PTDRRRR, non sérieux on fait de notre mieux. J'prends les ingrédients attends.

On était tranquille en train de faire notre petit gâteau, ça se passait bien, pour une fois. Du moins jusqu'à ce que ces deux imbéciles d'Ibrah et Souleymane arrivent dans la cuisine.

Ibrahim : C'est quoi ça ?                                

Souleymane : Ça a l'air bon hein.
Ce con il s'est même pas gêné pour trempé son doigt dedans et goûter, ça m'a trop dégoûté.

Moi : MAIS CASSE TOI ! Touchez pas !

Jihane : Bande de porc, bougez de là !

Ibrahim : C'est qui le porc ?
Super violent, super agressif, il se gêne même pas pour bousculer sa sœur.

Moi : C'est toi, PORC.

Ibrahim et Souleymane ce sont lancés un de ses regards, j'étais vraiment perdue mais j'ai pas plus prêter attention. D'un coup je sens que mes pieds ne touchent plus le sol.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant