Chapitre 63

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Salam Aleykoum,

J'étais chez ma mère, mon départ était bientôt . On regardait la télé et il y avait un reportage sur une maladie, bref.

Ma mère : Ton arabe là, il t'a rendue folle ! Jusqu'à ce que tu deviennes une hijabi.

Elle a eu un fou rire. Ah oui, il faut savoir que malheureusement, énormément de gens pensent que le voile n'est pas obligatoire et que les bails de marabouts , grigri et l'idolâtrie ne sont pas haram.

Moi : Mais maman, tu es au courant que c'est une obligation ?

Maman : Ce n'est pas toi qui va m'apprendre la religion quand même ? Bref, tu te radicalises ma fille.

Après ça, elle est partie, je ne l'ai pas cala, je suis allée manger.

Souley : AÏDA, VIENS VOIR !

Je suis allée devant la porte de chez moi et j'ai vu Souley, Imran et Ibrah avec un serpent.

Moi : DÉGAGEZ ! VOUS ÊTES FOUS !

Ibrah était en fou rire, je vous jure c'est ma phobie.

Ibrah : Jette-lui dessus.

Moi : SOULEY, JE RIGOLE PAS AVEC TOI, CLOCHARD !

Imran rigolait, tchip son vilain rire là. Bref après ça, Souley m'a couru après j'vous jure j'allais pleurer, je suis partie dans ma chambre.

Souley : Je suis fier de toi pour ton voile. Viens, je te dis un secret, tu le dis pas à Hawa ?

Moi : Vas-y.

Souley : T'es ma sœur préférée, mais chut.

Moi : Je le savais de toute façon, tu m'aimes trop.

Souley : Qui t'a menti comme ça ?

Moi : J'me souviens quand tu pleuré parce que je te parlais plus, hein.

Souley : Ta gueule ! Y'a Ibrah.

Alors faut savoir, j'avais 11 ans je crois. Souley a fait une phase et je ne lui parlais plus, du coup il a bien pleuré, il me demandait pardon et depuis j'lui fais du chantage avec ça !

Moi : C'était chou.

Souley : Ta gueule si tu veux pas, je t'affiche devant Imran.

Moi : Non, c'est bon pardon.

Ptdrrr, après ça j'ai mangé là-bas puis je suis rentrée.

Je vais vous passer 3 mois. On va tous chez Jihane pour savoir le sexe du bébé.

Bref, j'étais avec Djibril.

Moi : 200€, c'est une fille.

Djibril : C'est un gars, tu forces !

On se serre la main ! Je suis sûre que c'est une fille ! Je le sens au fond de moi.

Marwa : Vous n'avez pas honte de parier là-dessus ?

Djibril : La honte ? On ne connaît pas ce mot.

Bref, on arrive chez Jihane et c'était rempli, il y avait la famille de Jihane et celle de Yacine.

J'étais avec Yacine, j'essayais de gratter des informations.

Moi : Tu peux tout me dire à moi, aller c'est une meuf ?

Yacine : Patiente comme tout le monde.

Moi : T'es chiant ! C'est grâce à moi si tu connais Jihane, sale ingrat !

Yacine : C'est grâce à Imran, si il t'aurais pas trompé...eh mais enfaite heureusement il t'a trompé sinon j'aurais jamais connu Jihane carrément je vais la remercier.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméWhere stories live. Discover now