Chapitre 42

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Salam Aleykoum,

Ça faisait un mois qu'il était là-bas... c'était dur, mais j'essayais de tenir bon. Puis, il a été clair entre nous deux, c'est fini. Donc je vais l'oublier. C'était la pire chose qui me soit arrivée dans la vie Imran. Il m'a gâchée, j'ai toujours été une jeune fille innocente, souriante, je pleurais rarement. Mais avec lui limite j'étais un robinet je souriais plus, j'étais désagréable.

Bref, un soir j'étais chez Jihane, elle aussi je la supportais plus en fait. Je lui en voulais de ne pas m'avoir dit et parfois j'devenais grave méchante avec elle.

On était tous posés, il y avait même Ibrah et Souley, quand ça a sonne à la porte.

Jihane est allée ouvrir, j'vois Samia... ? Elle pleurait, en plus d'avoir un ventre assez arrondie.

Khalti Fatiha : C'est qui celle là ?

Ibrah : une copine de Imran.

Khalti Salia : Salam benti, viens t'asseoir.

Samia : Wa Aleykoum salam tata.

Moi , elle me soûlait, je sentais la catastrophe venir !

Samia : Je viens d'apprendre, je suis tellement dégoûtée. Mais soyez courageuse il me parlait souvent de vous, on devait se marier.

Quand elle a dit ça je regarde directement Jihane. Mdrrr, elle était en fou rire.

Ibrah : Jihane casse-toi, j'vais te niker bêtement.

Mdrrr, elle est partie mais elle écoutait derrière la porte.

Khalti Salia : Ah bon ?

Samia : Oui, j'attends même un enfant de lui.

Quand elle a dit ça, les daronnes étaient choquées. Moi, j'ai fait les gros yeux. Je voulais partir mais j'ai encore tout enfoui en moi, c'était fini de pleurer pour ce lâche de Imran.

Khalti Salia : Ya rabbi ! Il a fait enfant hors mariage ? Je vais le tuer ! Benti toi aussi, faut pas te donner comme ça aux hommes maintenant regarde-toi.

Samia : Je l'aime votre fils tata !

Bref, c'était trop pour moi, je suis partie rejoindre Jihane derrière la porte.

Jihane : Elle mytho, j'en suis sûr ! Aida la crois pas, c'est une menteuse.

Moi : Je m'en fous de toute façon ! S'il a envie de coucher avec toute l'Île-de-France, je m'en fou qu'il aille le faire. C'est un clochard.

Jihane : C'est ça ma go, sayez lui !

Moi : Ah mais toi aussi  pour moi  ce que t'as fait c'est une phase, hyn

Jihane : ...

Moi : Bref, je vais rentrer.

Je mets mes chaussures et Souley vient devant l'entrée.

Souley : Tu vas où ?

Moi : Je rentre.

Souley : Attends-moi.

Moi : Sayez, tu vas pas me coller même quand je rentre !

Je pars comme ça, je rentre chez moi, je m'enferme dans ma chambre. Je pleurais pas, j'avais juste mal au cœur, je ressentais des picotements mais pour moi tout ça c'est psychologique.

Tout ce que je ressentais, je le gardais en moi et je ne l'exprimais pas, j'étais comme ça et je sais même pas pourquoi.

Bref, le lendemain j'étais avec Nassim. On s'était rapprochés, c'était le seul pote à Imran qui veillait encore sur moi et qui s'assurait que je me porte bien et que je manque de rien.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant