Chapitre17

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SalamAleykoum

Moussa venait de m'embrasser... ses lèvres étaient posées sur les miennes. J'me suis vite détachée des siennes, je m'en voulais, j'en voulais à mon corps de ne rien ressentir face à ce baiser. Je voulais exactement ressentir la même chose que avec Imran mais Rien.

Je ne ressentais rien, c'est à ce moment là j'ai vraiment compris.

Moi : T'aurais pas dû.

Moussa : Désolé je pensais que...

Je vous jure les filles, j'avais des larmes qui coulaient le long de mes joues. J'étais ridicule et je m'en voulais de fou d'avoir tout gâcher.

Moi : C'est pas grave, Moussa je ressens rien...

Moussa : Comment ça ?

Moi : J'te jure, j'ai essayé W'Allah mais... je ressens rien. J'ai pas eu de frissons, j'veux pas être hypocrite.

Moussa : C'est pas grave, ça arrivera avec le temps t'inquiètes pas.

Mes larmes n'arrêtaient pas de couler, il me faisait tellement de peine. J'me sentais vraiment mal.

Moi : Non... J'ai embrassé une autre personne, on n'était pas en couple et W'Allah que c'était différent, j'ai ressenti un truc inexplicable.

Je vous jure, j'étais trop méchante sur le moment. Comprenez moi, j'étais perdue. J'men veux pas parce que j'ai rien ressenti, j'men veux parce que Moussa c'est quelqu'un de bien et que j'vais juste le blesser.

Moussa : T'ES SÉRIEUSE LÀ? POURQUOI TU ME RACONTE ÇA MAINTENANT ?

Moi : Arrête de crier s'il te plaît...

Moussa : EN FAIT TOI T'ES COMME LES AUTRES T'ES VRAIMENT UNE PUTE TU ME DÉGOÛTE.

Je m'attendais tellement pas à cette réaction, j'pleurais de plus en plus. J'arrivais pas à m'arrêter.

Moi : Désolé W'Allah je...

D'un coup une silhouette s'approche de nous, j'la connais très bien cette silhouette.

Imran : Il se passe quoi la ? Aïda tu pleures ? Tu lui a fait quoi ?

J'mattendais pas à le voir ici. C'était pas du tout le bon moment, ce qu'il venait de se passer c'était aussi de sa faute, si il m'avait pas embrassé rien de tout ça serait arriver.

Moussa : Vas-y ça te regarde pas tailles toi.

Imran : T'es un bz toi comment tu me parles ? T'as cru j'étais ton petit ou quoi ?

Moussa : Vas-y casse toi je sais pas tu veux quoi mais bouge, je suis en train de régler mes comptes avec elle.

Et là, Imran lui envoie une de ces patates. C'était trop violent, il lui avait sauté dessus. J'essayais de les séparer mais rien, j'y arrivais pas. Mes larmes ne cessaient de couler, tout ça c'était trop pour moi.

Imran décide de se révéler après avoir frapper Moussa pendant quelques secondes.

Imran : Aïda on rentre, maintenant !

Moussa était au sol, il saignait de la lèvre inférieur, c'était horrible à regarder. J'me suis approchée de lui, j'ai voulu lui tendre ma main pour l'aider à se lever mais automatiquement il m'a fait comprendre qu'il ne voulait pas de mon aide.

Moussa : C'est lui ?

Moi : ...

Moussa : C'EST LUI OUI OU NON, REPONDS LÀ PUTAIN DE TA MÈRE !

Imran : Eh vas-y, arrête de crier je vais te re niquer une seconde fois bêtement.

Imran a attrapé mon bras et on s'est taillé vers sa voiture tous les deux. J'ai rien dit, je m'en voulais trop, j'étais triste mais d'un coup j'ai réalisé tout ce qui venait de se passer en peu de temps.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant