Chapitre 37

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Salam Aleykoum,

Ça faisait déjà deux jours que j'avais pas de nouvelles de Imran. J'ai entendu des échos comme quoi il avait bougé du Maroc mais sans plus.
J'en avais marre, il pouvait au moins m'envoyer des messages, j'étais super inquiète.

Aujourd'hui je taffais avec les 2 zouaves, on préparait les commandes Amazon. Mdrr, plus d'une fois on a faillait se faire virer.

Yacine : Mais Aïda wesh, vas-y monte.

Il voulait que je monte sur les tapis glissant, genre là où on posait les cartons ? MDRR, je l'ai fait quand même fait.

Moi : C'est trop bien !!

Djibril : Descends, y a le manager !

PTDRRR, c'est pas j'veux descendre et je m'écrase au sol ? Ça m'a tué !

Moi : MON DOS !

Yacine : Baleine échouée.

Djibril : T'as pas dis tu peux !

Je me suis relevée avec difficulté, c'était horrible. Vraiment le manager en avait marre mais il avait vrm besoin de nous. On s'amusait de fou.

Yacine : Venez on va graille.

Moi : Vas-y j'paie.

Djibril : Mdrrr non.

Yacine : J'avoue moi si on me dit « j'te paie » j'dis grave pas non.

Moi : Tchippp, tu sais pas dire non.

On travaillait de nuit, Souley m'a saoulée pour ça, mais je m'en foutais ! Il a fait connaissance avec Djibril et Yacine, il a vu qu'il y avait rien entre nous donc maintenant il les accepte.

Bref, on est allés manger, j'avais du mal, je voulais vomir. Al HamdulilLah  j'ai réussi à passer outre.

Moi : Yacine, c'est comment avec Jihane ?

Yacine : T'inquiètes

Djibril : Moi je sais.

Moi : Mais mdr si je veux savoir, j'ai juste à l'appeler.

Avec Jihane on s'éloignait, mais y avait pas de tensions. C'est juste qu'elle elle était à la fac, moi je travaillais de nuit donc nos horaires n'étaient pas homogènes. Malgré ça on s'appelait, pas de galère, ça reste ma sœur.

Bref, après avoir manger ils m'ont déposé à la maison. Faut vraiment que j'ai le permis parce que c'est plus possible.

Sinon à part ça bah ma vie continue j'ai toujours espoirs les soirs que Imran m'appelle mais non.

Abdoul a pas porté plainte et tant mieux.
Lass part la semaine prochaine dans son école de foot, on en a parlé avec tout le monde et c'était le mieux à faire il commencé a faire n'importe quoi. Souley lui il est à fond dans la bizz pour lui c'est une fierté et de ce que j'ai compris il évolue bien maintenant il est « respecté » et pareil pour Ibrah.
C'est vraiment la honte, enfin bref.

Un soir j'étais posée, ça faisait 1 an jour pour jour avec Imran mais bon je suppose qu'il s'en fou. D'un coup je reçois un appel d'un numéro masqué, j'ai répondu, je sais pas je m'attendais à quoi mais j'ai répondu.

Imran : Aïda ?
Il avait la voix cassée, j'ai compris qu'il avait bu. Je suis pas con.

Moi : Imran... ça va ?

Imran : Al HamduLillah

Moi : Tu reviens quand ?

Imran : Bientôt W'Allah

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméWhere stories live. Discover now