Chapitre 33

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Salam aleykoum

Nassim : Ouais, elle vient de taille là, hessoul t'as livré...

Après ça, Souley a enlevé le haut-parleur. J'étais rassurée, j'allais pleurer de joie et je pars dans ma chambre. Je ne vais pas venir me plaindre pour la gifle.

En vrai, Souley est vraiment con parce que j'avais l'ensemble de Imran, mdrrr. Il n'a pas dû cala tellement tous les garçons ont les mêmes vêtements. Il a dû penser que c'était le sien.

Bref, j'appelle Jihane. Elle revient demain du Maroc, elle me manque, je galère trop.

Concernant ma poursuite d'études, Jihane va dans une fac pas loin d'ici, et moi j'ai opté pour un DUT.

Je vais vous passer 5 jours.

Il n'y a rien eu d'intéressant avec Imran, c'était reparti. J'ai décidé de lui pardonner, j'étais trop piquée les filles! Sa mère allait mieux, elle était toujours à l'hôpital, mais son état s'améliorait. Jihane était revenue de vacances.

J'étais avec elle chez moi, on galérait trop, y'avait rien à faire. Djibril m'appelle, je le dis pas, mais je parle h24 avec Djibril et Yacine.

Djibril : Ouais les grosses.

Moi : mdr tu veux quoi.

Djibril : Venez, on sort il fait chaud là.

Jihane : Vas-y, venez, on va manger.

Yacine : Qu'elle graille, vas-y soyez prêtes dans 1h, on est là.

Après ça, on coupe et on va se préparer. Jihane a mis sa meilleure abaya, moi j'ai mis une robe d'été. Elle n'était pas moulante et elle était longue. Juste le souci, c'est que c'est une robe bandeau, on voyait mes épaules.

On descend en bas, y'a Imran de dos, mdrr. Je lui saute dessus.

Moi : Tu fais quoi ici?

Imran : J'attends Souley. Mais toi, tu vas où comme ça? Allez, monte.

Jihane trace, mdrrr, elle sait qu'il va crier.

Moi : Non! Arrête wesh, on voit rien? Tchippp. Tu te souviens quand jsui partie de l'hôtel?

Imran : Ouais, comme une clocharde là?

Moi : Ta gueule, bah y a des gars, ils m'ont aidé et on est devenus potes, mais W'Allah, y a rien.

Imran : M'en fous, tu vas pas, et Jihane, j'vais la niquer. Depuis quand elle sort avec des gars, elle?

Moi : Mais Imran, c'est comme des frères tfaçon, j'y vais.

Imran : Pfff... mais mets un gilet! C'est parce que je te fais confiance, mais j'aime pas quand tu parles avec des gars.

Moi : Mais avec un gilet, c'est moche, tfaçon, j'y vais.

Imran : Vas-y, casse-toi.

Mdrrr, il était énervé, mais en vrai, la robe c'est rien, tfaçon, j'allais la mettre, je m'en fous.

Je m'approche de lui, mdr ce jour-là, j'étais chiante.

Moi : Pas de câlin, bisous rien?

Imran : Wesh casse-toi, t'as cru on était dans tes chinois là.

Moi : CORÉENS !

Imran : Vas-y.

Il me fait un bisous sur le front, puis je pars. Je monte dans la gova de Djibril, souriante.

Jihane : Carrément, il t'as pas bloqué ?

Moi : T'inquiète, je gère.

Jihane : Choquée.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant