Chapitre 62

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Salam Aleykoum,

Alors avec Imran ça avait repris, mais cette fois-ci, c'était différent. Durant son absence, je me suis énormément rapprochée de la religion. Je savais que ce n'était pas une bonne idée de me rapprocher de lui, donc je l'évitais un peu.

Bref, je vais chercher Jamilah chez sa mère. Elle regardait un dessin animé.

Jamilah : Je mets mon jilbeb et on y va.

Nous allions à la mosquée, prier puis après un imam est venu pour faire une conférence.

On va à la mosquée prier, puis après ça l'imam fait un rappel et il vient sur le sujet du voile. J'écoutais avec attention... et j'y pensais, mais je n'arrivais pas à franchir l'étape. Pour moi, je n'étais pas assez parfaite pour le mettre.

Après ça, on va au MacDo, Jamilah me regarde.

Jamilah : Tu veux le mettre ?

Moi : Je ne sais pas... j'ai envie, mais regarde-moi.

Jamilah : Quoi ? Mets-le, Aïda ! Déjà, c'est une obligation et surtout tu gagnes des péchés pour chaque homme qui te regarde.

Moi : Je suis fière de toi, Wallah.

Jamilah : C'est grâce à toi, si il y a 3 ans tu ne m'avais pas aidée j'crois que je n'aurais pas été comme ça.

Moi : Arrête, je vais pleurer !

Après ça on parle, puis je la dépose chez elle. Il y avait Imran et sa mère et j'avais toujours mon jilbeb.

Khalti : Merci ma fille pour tout ce que tu fais.

Moi : De rien, tranquille.

Imran me regardait avec un sourire, ah les filles.

Je parle un peu puis je rentre. Il y a Marwa et Asma.

Asma : Tu étais à la mosquée ?

Moi : Ouais... vous avez déjà pensé à vous voiler vous ?

Marwa : Je suis la pire des musulmanes, je ferai honte aux femmes voilées.

Marwa a trop de regrets par rapport à son passé.

Moi : Tu devrais pas, tu t'es repentie, c'est l'essentiel.

Asma : Oui, elle a raison.

Marwa : Je pense pas être prête, bref toi Aida, tu veux le porter ?

Moi : Ouais, c'est important... mais j'ai peur de regretter.

Marwa : Mets-le, plus tu réfléchis, plus tu as des waswas.

Moi : Je ne sais pas...

Asma : Demande à Jihane, je pense que c'est la mieux placée.

Après ça, j'appelle Jihane.

Jihane : Oui ma vie !

Moi : Jihane, je veux me voiler !

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant