Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aimé

Chapitre 40

Salam Aleykoum,

Bref, depuis ce jour-là avec Imran c'était n'importe quoi. Des fois, il m'appelait, il était pété et il me disait des trucs du genre "Je veux que toi, je regrette", et d'autres soirs, il m'insultait. Ça me faisait mal au cœur, mais ce qu'il m'a dit ça passe pas. J'avais trop de fierté, il m'a trop brisé le cœur.

En plus de ça, il restait avec des gens vraiment chelou. Un soir, je l'ai vu parler avec un gars, son visage me marquera toujours, il avait une grosse cicatrice. Bref, il faisait peur.

Revenons à nos moutons, j'étais avec Jamilah et Jihane chez elle, on se faisait belles ptdr le maquillage c'était notre thérapie. On écoutait du Aya et tout, on parlait de notre vie.

Jamilah : Imran a trop changé, je peux plus le voir.

Mdrrr cette petite, elle parle trop comme une grande, il va lui casser sa bouche.

Jihane, elle était bizarre. Je la connaissais par cœur, elle voulait me dire quelque chose mais elle n'osait pas et ça se voyait elle était mal.

Moi : Jihane, t'es sûre que ça va ?

Jihane : Oui, t'inquiète pas... Bref venez on sort on va manger.

Du coup, on part au grec de la ville. On rentre et je vois Moussa et Ahmed ça datait ptdrr. Avec Moussa, on se regarde, moi ça me fait penser à la scène du parc, ptdrr, et dire que ça fait 1 an maintenant.

Bref, on commande et on se pose pas trop loin d'eux. Y'a Ahmed mdr, il tape la honte.

Ahmed : AIDOUSH ! Wesh, venez.

Non mais lui sachez que j'avais pas de haine envers lui, il a juste défendu son pote comme Jihane m'a défendu.

Du coup, on se pose avec eux et on mange, on rattrape le temps perdu.

Ahmed : Moussa, c'est devenu un intello ! Mdr, maintenant, il dégaine des costards et tout

Moussa : Ferme ta gueule, j'assure mon avenir, contrairement à toi.

Jihane : Ahmed, tu vends ?

Ahmed : Ouais, des brochettes.

Tchip, même pas drôle.

Jamilah : Hahaha, on est morts de rire.

Ptdrrr, on finit tous en fou rire, je l'aime trop.

Ahmed : C'est la petite reus à qui elle ?

Jihane : Imran.

Quand il dit ça, Moussa me regarde  moi je mangeais.

Ahmed : Ha... ptdrrr Moussa, t'inquiète, c'était avant.

Moi : vazy on arrête de parler de ça.

Bref après ça, on a grave parlé avec eux. Moussa m'a débloqué, mdr on a tous repris contact, mais ils ne remplaceront pas mes frères Yacine et Djibril. Je parle pas souvent d'eux, pcq y'a rien à dire quand on est ensemble mdrrr, ça finit toujours en clash. Mais à cette époque-là, si je rigolais, c'était grâce à eux.

Bref, après ç  je rentre chez moi, je prépare à manger, quand ça sonne à la porte. Je cours ouvrir, c'est... LASSANA.

Moi : Mais non !

Lass : Tgl, sois pas gênante.

Mdrrr, il me pousse et entre.

Lass : J'étais pas là à ton anniv, donc tiens.

Il m'avait offert un maillot. Bref, il avait pris du muscle mon frère il était venu pour une semaine.

Moi : Ma vie tu m'as manqué.

Lass : Bouge !

Mdrrr, on parlait, il me raconte ses histoires au club. Puis y'a Souley qui est rentré, mais pas seul avec Hawa!

Les jumeaux étaient de retour pour une semaine! Mdr, j'étais trop contente, je retrouvais ma maison remplie, même ma mère elle souriait davantage.

J'envoyais des messages à Jihane, elle me veski, j'avais un mauvais pressentiment.

Le lendemain, je sors avec Djibril et Yacine, Jihane avait un empêchement, bref, j'étais avec eux dehors et j'avais pris Hawa.

Djibril : Vous avez la même gueule.

Moi : Mdrrr, ta un souci avec les D**** (nom de famille).

Yacine : Ouais, tous des bledards.

Mdrr, il dit ça pcq des fois j'ai trop la flemme de sortir, je sors en boubou, rien à foutre!

Yacine : Bon... Tant mieux que Jihane est pas là, je vais vous annoncer quelque chose.

Djibril : Il va la...

Yacine : Khotb !!!

Mdrr, j'étais choqué!! C'est pour ça qu'en ce moment il travaillait, il était plus dans la religion. Je suis choqué!

Hawa : Eh!!

Moi : Tu mens.

Yacine : W'Allah sayez, je sais ce que je veux et c'est elle. Mais Aida, ferme ta bouche, tu lui dis pa je dois régler des choses avant.

Moi : Mais c'est dur, wesh!! Comment je vais faire, fallait pas me dire

Djibril : Ta gueule ! ta bouche, tu mets un scotch!

Trop un gamain lui. Après ça, j'ai parlé avec Yacine de la famille de Jihane, il stressait, mais je pense qu'Ibrah va bien le prendre mdrrr.

Bref, après ça il nous dépose vers la cité, y'avait pas de TDM, bizarre ça. Bref, je cala pas et je rentre chez moi, Hawa part jouer à la play avec Lass , et moi, j'appelle Jihane.

Elle me répond pas, elle me saoulait à me veski!!

Imran, je pensais toujours autant à lui. Je faisais semblant mais il me manquait trop. Donc, je vais par ma fenêtre et je le vois il marchait vénère. il lève la tête on se regarde, et il me sourit, mdr. Depuis quand on a enterré la hache de guerre?

Je vous passe trois jours, un soir, mon téléphone ne cesse de sonner. Je réponds au bout de ma vie.

Jihane : Aida...

Elle pleurait, je comprenais pas pourquoi?

Moi : Mhhh, c'est encore un de tes pranks, c'est pas drôle.

Elle fait toujours des pranks, celle-là, j'en peux plus.

Jihane : Imran... il est tombé...

Quand elle a dit ça, mon cœur a cessé de battre, je n'y croyais pas, j'étais dans le déni, limite je pensais que je rêvais, mdr.

Jihane : Aida... Désolée, ma sœur, mais il t'aimait...

Je lui ai raccroché au nez. J'ai réveillé Hawa, la pauvre.

Hawa : Mhhh, je dors là!

Moi : Hawa... Imran... Non ... pas lui

Eh, je n'arrivais plus à parler, je pleurais. Juste après ça, Hawa s'est réveillée, elle m'a consolé, mais j'étais vraiment inconsolable c'était ce que je redoutais le plus.

Le pire, c'est que ça ne s'est pas fini en bons termes entre lui et moi. J'étais plein de regrets, mais ces derniers temps, il avait trop changé.

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