Chapitre 36

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Salam Aleykoum,

Le lendemain, j'me réveille avec difficulté.
Jihane était partie chercher un petit déjeuner parce que la bouffe de l'hôpital, horrible.

J'ai allumé mon téléphone et j'ai vu zéro notification. J'ai appelé Souley mais il ne répond pas. J'en avais marre, je voulais sortir.

Une infirmière est passée, j'lui ait demandé de sortir, mais elle refusé. Tchip.

La journée avec Jihane, on galérait. Oui, Jihane est plus restée que ma propre mère mais elle m'appelait de temps en temps.

Je vais vous passer cette journée car il ne s'est rien passé. Bref, à mon retour à la maison, c'était Souley qui était venu me chercher. Je suis rentrée, ma mère était au travail, il y avait Lass. Il avait de ces blessures, on ne l'avait pas loupé.

Moi : Wesh Lass, il s'est passé quoi ?

Souley : Tu sais ce qu'il a fait ? Il a volé 10k à Abdoul.

Lass: J'regrette pas ! T'as vu ce qu'il a fait à Hawa ?

Souley : T'es petit, tu peux encore te tracer un bon avenir. Moi, c'est mort. Si quelqu'un doit tout prendre, c'est moi, pas vous !

Lass : T'étais endormi, tu foutais rien.

Souley : FERME TA GUEULE ! De toute façon, maintenant c'est fini.

Moi : Il est où Abdoul ?

Souley : Vas te reposer, toi.

Je voulais savoir, mdrrr, mais laissez tomber. Bref, je suis rentrée, j'ai rangé ma chambre, je prenais tout le temps mes médicaments mais honnêtement, ce que m'a fait Abdoul, je ne l'avais toujours pas digérer. Le soir, j'avais des flashbacks, j'étais vraiment pas bien mais je me devais de me ressaisir. Il y en a qui ont vécu pire, donc Alhamdulillah, il n'a pas fini ce qu'il avait commencé.

Le soir, j'étais posée avec Lass. Souley ne l'avait pas raté mais il le méritait. Il avait fait de la merde et ne voulait pas m'expliquer comment il avait volé cet argent.

Souley était avec Ibrah dans la cuisine, j'étends toute leur conversation.

Souley : Wesh Imran de base il s'en balance de tout. T'as vu comme il a réagi ?

Ibrah : Wallah, je ne l'ai jamais vu comme ça, en bizarre un peu.

Souley : T'façon, si Imran doit bétom, j'prendrais sa place. Wallah, il a agi comme un frère.

Quelques temps après, j'ai reçu un message de Imran qui me demandait de descendre en bas. Souley était avec Ibrah dans sa chambre, ils dormaient donc j'en ai profité. Lass et ma mère dormait aussi.

Une fois dans sa gova, j'le regarde. Il avait fait quelque chose, j'le savais.

Moi : T'as fait quoi ?

Imran : Je lui ai mis une balle.

Moi : T'as fait quoi ?

Imran : Dans la jambe et Wallah j'regrette pas, t'inquiètes. Je l'ai pas tué mais on ne te touche pas, ce fdp n'a pas honte.

Moi : Mais Imran, tu es devenu fou ? Qui te dit qu'il n'est pas mort ?

Imran : Il n'est pas mort ! Tfacon, qu'il crève, je m'en fou.

Moi : Tu vas aller en prison à cause de moi.

Imran : Qu'est-ce que tu racontes ? Rien n'est de ta faute. Écoute-moi bien Aïda, pour toi je tue ! Wallah, je t'aime plus que ma propre vie ! Tu vois là, je fais le pd mais retiens bien ça plus jamais on va te faire du mal.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant