CHAPITRE 4

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With love

NDA : j'ai modifié le lieu où Nadiani allait se rendre, donc j'ai dû changer certains passages du chapitre 3 pour ne pas avoir d'incohérences. Je ne suis jamais sortie de mon pays donc les informations concernant l'aéroport peuvent être erronée. Merci de m'informer si c'est le cas.

















NADIA, hurle une voix qui m'est loin d'être inconnue

Je souffle de soulagement en l'apercevant perdue au milieu de ce beau monde, j'avais un peu peur qu'elle soit en retard ou pire qu'elle m'ait oublié. Vêtue d'un short en jean et d'un petit crop top rose, Madina s'agite pour que je la remarque.

Elle fait une petite danse lorsqu'elle me voit arriver vers elle munie d'une de mes valises, je récupérerai l'autre plus tard. À son niveau, elle me saute dessus et accroche fermement ses jambes autour de ma taille. Madina fait ça avec tous ses proches, encore une de ses habitudes bizarres. Vous verrez à quel point la liste est longue.

— Tu m'as tellement manqué, dit-elle en descendant

Physiquement parlant elle a bien changé, ses fesses qui étaient déjà grosses auparavant paraissent énormes a présent. Je ne m'attendais pas à ce que l'aéroport Felix Houphouet Boigny soit aussi bondé à cette heure, généralement les gens préfèrent voyager de nuits. Je me suis visiblement trompée et la file qu'il y avait pour récupérer leurs affaires m'a donné mal a la tête. J'aperçois enfin mon énorme colis, je sollicite l'aide d'un homme pour m'aider à le descendre.

— Je suis persuadée qu'elle ne contient que tes robes, se moque Madina

— N'exagère pas non plus, je n'ai pas autant de robes que ça

— On va déballer non ? Tout va sortir

— Allons c'est bon

Le soleil d'Abidjan brille comme s'il n'allait plus jamais avoir l'occasion de le faire. La chaleur est insupportable, je comprends mieux l'accoutrement de mon amie. À peine sorti de l'aéroport, je cherche déjà un coin où m'abriter au plus vite pour ne pas fondre. Elle me tire jusqu'à sa Mercedes blanche qui possède un toit ouvrant. Alléluia. Nous rangeons mes affaires à l'arrière car le coffre est bien trop étroit pour que mes valises puissent entrer.

— On sera bientôt arrivé, pour l'instant je vis à Cocody dans l'une des maisons de mon père.

— Pourquoi ?

— Ma maison est en construction ! S'excite-t-elle, je voulais un truc grandiose pour mon premier chez moi.

— Je m'attendais plus à un truc du genre, j'ai fait exploser ma maison. Ce serait moins étonnant venant de toi.

— Je te hais Nadia

— Je t'aime mon cœur

Je garde le silence afin de profiter de cette vague de vent dûe à la vitesse avec laquelle elle roule.  Après à peine une heure de route, elle s'arrête devant une maison toute blanche. Le vigile ouvre le portail du garage afin qu'elle puisse garer, lorsqu'elle descend, elle dit au vigile :

— David, dit à ton frère de faire monter les valises

Sur ses pas, je la laisse me guider a travers sa maison. Les escaliers que nous empruntons pour quitter le garage nous mènent au jardin. Une piscine en forme de haricot domine l'espace, l'eau est colorée de différentes nuances de vert et bleu qui rendent le tout incroyable. La pelouse est bien entretenue mais le jardin dans son ensemble manque cruellement de fleurs.

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